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Le faux concept de propriété intellectuelle

Publié le 23 février 2012 par Poch

Tout d'abord une Une guerre conceptuelle, sémantique a commencé visant à privatiser peu à peu ce qui pourrait être de l’ordre du monde des idées et peut être si nous n’y prenons pas garde du phénomène de la pensée. Pour se faire un nouveau vocabulaire est en train d’émerger, tel l’expression sémantique mensongère "propriété intellectuelle", visant à faire admettre l’inadmissible, c’est à dire qu’un seul homme peut se prévaloir être le propriétaire d’une idée.

Albert Jacquard démonte le concept de 'Propriété Intellectuelle' from kassandre on Vimeo.

Pour lire la suite  : http://libreacces.org/?Garantir-le-partage-la-diffusion 

Sinon, pour ceux qui veulent creuser le concept de licence libre et tenter vainement de sortir de la gouvernance économique des choses, je conseille la lecture du Séminaire d’Antoine Moreau, Art&Flux, le 07 février 2012 à la New York University in France, Paris.

[...] Il s'agit là d'un renversement de perspective où ce n'est pas la théorie qui guide la pratique mais la pratique qui réalise la théorie. L'action est ce moment où la pratique est pensée concrète.

Agir alors, consiste à, comme le dit Bergson « pousser l'intelligence hors de chez elle » de façon à « briser le cercle du donné » :

Il est de l’essence du raisonnement de nous enfermer dans le cercle du donné. Mais l’action brise le cercle. Si vous n’aviez jamais vu un homme nager, vous me diriez peut-être que nager est chose impossible, attendu que, pour apprendre à nager, il faudrait commencer par se tenir sur l’eau, et par conséquent savoir nager déjà. Le raisonnement me clouera toujours, en effet, à la terre ferme. Mais si, tout bonnement, je me jette à l’eau sans avoir peur, je me soutiendrai d’abord sur l’eau tant bien que mal et en me débattant contre elle, et peu à peu je m’adapterai à ce nouveau milieu, j’apprendrai à nager (…) Il faut brusquer les choses, et, par un acte de volonté, pousser l’intelligence hors de chez elle

Agir n'est pas non plus s'agiter, on coulerait, si on reprend l'exemple de la nage, au fond de l'eau, l'action n'est pas l'activisme car elle se déploie dans le non-agir de façon à ce que cette ouverture du cercle soit confirmée. Autrement dit, à se laisser porter par l'eau, se découvrant flotter et comprendre ainsi la nature de l'eau et pouvoir nager. Car le non-faire est l'autre du faire, de la même façon que le copyleft est l'autre de l'auteur.  [...]

Puis une dernière idée gratuite à partager, pour garder ses neuronnes intacts : un film à aller voir et débattre : les nouveaux chiens de garde, et surtout pour ne pas oublier nos sources journalistiques des débuts et quelques billets en rapport avec : le PPA (Parti de la Presse et de l'Argent) Le plan B, les documentaires de Pierres Carles, pas vu pas pris, Bourdieu et la télévision, D. Mermet et autre cours d'autodéfense intellectuelle, le cirque médiatique de José Bosé, le traité de manipulation des honnêtes gens, les théories du langage, Acrimed et les défunts de ZaleaTV, aux journalistes investiguant en dehors du cadre autorisé comme Denis Robert, et ceux plus coulants qui s'adaptent tôt ou tard comme Vals, la révoltante grille de H. Laborit, les niveaux de structures et leur information structure, les mécanismes de survie des individus et groupe entrainant hiéarchie et domination, on y arrive tout doucement... le pouvoir, bref "le plus bas niveau qu'un degré de puissance puisse effectuer" (G. Deleuze dans son Abécédaire),... Et pour conclure par le même Deleuze :

"La majorité c'est personne, la minorité c'est tout le monde" , l'intrusion du devenir, entre autre un devenir révolutionnaire sans avenir de révolution, le devenir de la pensée


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