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La Chambre des Tortures

Publié le 23 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, épouvante
année: 1961
durée: 1h20

l'histoire: Espagne XVIème siècle. Afin d'éclaircir le mystère qui entoure la mort de sa soeur Elizabeth, Francis Barnard se rend au château où elle vivait avec son mari Nicholas Medina, fils d'un inquisiteur espagnol. Ce dernier est persuadé d'avoir enterré vivant sa femme

la critique d'Alice In Oliver:

Malheureusement, on résume trop souvent Roger Corman à un petit nanarman de séries B alors que l'on doit au cinéaste quelques petits chefs d'oeuvre du cinéma d'épouvante. Sans compter que le réalisateur a influencé et même formé des noms tels que Joe Dante ou encore James Cameron, pour ne citer que ces deux-là.
Un an après La Chute de la Maison Usher, Roger Corman revient avec une nouvelle adaptation d'Edgar Allan Poe: La Chambre des Tortures, réalisée en 1961.

Certes, La Chute de la Maison Usher a remporté un vif succès au moment de sa sortie. Toutefois, cette adaptation reste très libre et peu fidèle au matériel d'origine. La Chambre des Tortures se situe dans la même lignée.
Attention, SPOILERS ! Au XVIème siècle, en Espagne, Francis Barnard revient dans le château où vivait sa soeur défunte, Elizabeth.
Il rencontre alors son mari, Nicholas Medina (Vincent Price) qui semble lui cacher la vérité.

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Le comportement étrange de Nicholas amène Francis à l'accuser du meurtre de sa pauvre soeur. Certes, Francis se sent responsable de la mort de sa femme.
La suite du film nous apprendra qu'elle a été enterrée vivante. Le passé de Nicholas est également traumatique et douloureux.
Ce dernier a vu son père assassiner sa mère sous ses yeux. Poursuivi par ses souvenirs, Nicholas sombrera peu à peu dans la folie.

Par certains aspects, La Chambre des Tortures n'est pas sans rappeler Shining. Nul doute que Stanley Kubrick a trouvé quelques influences dans le film de Roger Corman. Cependant, le scénario de La Chambre des Tortures nous révélera d'autres secrets par la suite. Le film doit beaucoup à la mise en scène de Roger Corman qui confère à son long métrage une ambiance macabre et gothique.
Il règne dans ce château une atmosphère anxiogène et oppressante.

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Enfin, le film peut également s'appuyer sur l'excellente prestation de Vincent Price, qui oscille entre la tristesse, la culpabilité et la folie à l'état pur.
En vérité, La Chambre des Tortures se situe dans la continuité de La Chute de la Maison Usher. C'est vraiment un excellent cru de Roger Corman.
Dommage que ce film d'horreur soit aussi méconnu !

Note: 16.5/20


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