Magazine Cinéma

El cine francés que podemos ver : POLISSE

Par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE

Polisse_cartel_peli.jpg

Director: Maiwenn Le Besco Intérpretes: Maiwenn Le Besco, Ricardo Scamarcio, Karin Viard, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Sandrine Kiberlain Título en VO: Polisse País: Francia Año: 2011. Fecha de estreno: 24-02-2012 Duración: 127 min. Género: Drama policíaco Color o en B/N: Color Guión: Maiwenn Le Besco, Emmanuelle Bercot Fotografía: Pierre Aïm Música: Stephen Warbeck

polisse

Fred, un joven rebelde en problemas con la División de Menores de París, se enamora de Melissa, una fotógrafa designada por el Ministerio del Interior para hacer un documental sobre él. Dividida entre Fred, y el mundo que se abre ante ella cuando lo conoce, y su esposo Francis... ¿Será capaz la burguesa Melissa de comprender la violenta y cruda realidad diaria del barrio de Fred?



Synopsis:

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l'on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c'est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec& Comment ces flics parviennent-ils à trouver l'équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l'écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l'intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.   source: bande annonce cinéma

Polisse est une plongée poignante au coeur d'une brigade de protection des mineurs, la BPM. Ce nouveau-long-métrage de Maïwenn a remporté le Prix du jury au Festival de Cannes en mai dernier.

Avec le Bal des actrices, son dernier film avant celui-ci, Maïwenn amorçait le début de la fin des autofictions autour de son nombril ! C’est en voyant un documentaire à la télé que la réalisatrice a eu envie de se frotter à cet univers rude et souvent sordide qui fait le quotidien de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs). Un terrain riche en douleurs et misère : pédophilie, inceste, sexualité borderline des ados… Une réalité insoutenable que l’équipe de policiers spécialisés étreint chaque jour avec beaucoup de conviction et d’investissement personnel. Trop, parfois. Car souvent, ce monde s’immisce dans la vie privée de ces antihéros, au point de l’écorcher, voire de la bousiller. Pour Nadine, Fred, Iris, Melissa et les autres, l’équilibre est difficile à trouver.

Le sujet est (la cause des enfants), est traité avec une belle énergie et beaucoup de talent par Maïwenn, qui a le don de tirer le meilleur de son excellent casting ; oscillant entre impros et morceaux de bravoure. Avec JoeyStarr, révélé par la réalisatrice dans le Bal des actrices, et qui occupe ici une vraie place de star. Dommage que Maïwenn ait tenu à insérer dans ce drame façon cinéma vérité –l’histoire est inspirée de faits réels- une love story très cliché (la bourgeoise à chignon et lunettes qui s’éprend d’une fausse brute au grand cœur qui vit à Barbès). Malgré un côté binaire tendance manichéen, ce Polisse (quelque part, vaguement, entre le Police de Pialat et L627 de Tavernier) ce film, qui a obtenu le Prix du Jury au dernier festival de Cannes, est un vrai choc.

source: Voici.fr

Bande annonce en français

maïwen

Maïwenn en el Festival de Cannes 2011, donde ha recibido el Premio del Jurado


El terccer largometraje de Maïwenn Le Besco con una historia centrada en la rutina diaria de la unidad infantil del Departamento de Policía en París. Vídeo de fotogramas

Crítica por Jordi Costa

En Polisse, la actriz y directora Maïwenn (que ha pasado de musa de bolsillo bessoniana a codiciado hot name en la Croisette de Cannes) propone un modelo de película tan genuinamente francés como una tonelada de baguettes: la descripción del funcionamiento de un gremio con la mirada sustentada en lo documental. En suma, lo que hizo Bertrand Tavernier en Ley 627 (1992) y lo que Claire Simon mostró como lógica evolución de su poética de no ficción en Las oficinas de Dios (2008). Maïwenn fija su mirada en la Brigada de Protección de Menores y, si bien se toma algunos atajos (no hay trabajo de campo, sino inspiración en documentales ajenos), logra algunos de sus mejores momentos al mostrar las explosiones de alivio cómico y los apuntes desmitificadores de quien se enfrenta a diario con el maltrato y explotación del inocente. La mirada libre de culpa de un pedófilo de clase acomodada también abre un poderoso abismo en este entramado de historias que exilia el subrayado. Cierta debilidad ególatra hace que el personaje interpretado por la directora (metido con calzador) imante lo peor de la propuesta: la subtrama que protagoniza revela unas costuras que proyectan una inclemente luz sobre la construcción narrativa del conjunto.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Abelcarballinho 11989 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines