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Pulled Apart by Horses - Turbowolf à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 24 février 2012

Publié le 24 février 2012 par Concerts-Review

Une soirée we're gonna fuck you to the bone au Bota, en ce vendredi 24 février.
Consignes à la préposée vérification des tickets : ouverture des portes, pas avant 20:00, cinq minutes après les huit coups à l'église paroissiale on te laisse enfin pénétrer dans l'hémicycle.
Moins de 10' plus tard, quatre canidés turbo-propulsés, made in Bristol, viennent nous saluer:
Turbowolf!
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DSC02125.JPGBlake Davies aux drums - Andy Ghosh à la guitare- Joe Baker à la basse et le charismatique Chris Georgiadis, au look improbable (Frank Zappa croisé avec Alice Cooper et Grigori Efimovitch Raspoutine), aux punk-injected vocals , synthé et theremin.
Ce docteur fou a l'intention de nous secouer: Are you ready for some rock'n roll tonight, Brussels?
Pas content de notre yes timoré, il nous oblige à éructer 5 yeah King Kong-esques avant de cracher le premier obus: 'Ancient Snake' que tu retrouves sur leur unique CD, 'Turbowolf', et qui d'ailleurs en décore la pochette psyche/stoner/ heavy metal.
Du punch infectieux, frantic vocals, des riffs furieux sur un soubassement rythmique combinant punk, garage, classic 70's hard rock et une touche acide pour pimenter le plat.
Imagine Kyuss, Mötorhead, Black Sabbath, Alice Cooper , At The Drive-In, les Dead Kennedys, un peu de cheap glam à la the Darkness...tout ça condensé dans le turbo.
Tu ne peux occulter les talents de prédicateur halluciné de Mr Georgiadis et t'auras compris que les braves Bruxellois auront eu droit à une fameuse claque dans la tronche.
'Seven-Severed Heads' sera tout aussi anarchique, un train fou dévalant une pente en risquant à chaque coup de dérailler.
Next one is a headbanger, kids, raise your fists in the air: 'The big cut' , la jeunesse locale les poings levés!
Nouvelle explication, this one will groove, so move your ass: ' Bag O'Bones' , un grondement stoner suivi de leur premier single ' Rose for the crows' , à prendre avec les épines sur riffs métallurgistes, Tommy Iommy blend.
'Read & Write' utilise la même recette, puis vient la cover incroyable 'Somebody to love' de Jefferson Airplane, pleine d'effets psychédéliques, de reverb et d'oscillations stridentes produites par le thérémine.
Une version Apocalypse Now!
Le prêtre a repéré deux nanas croquignolettes venant d'arriver, il leur serre la pince et annonce a lovesong, le hardcore suant ' Things could be good again' pour finir en transe avec 'Let's die' , ultime et mortelle décharge .
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Turbowolf: un nom à retenir, ce band va devenir énorme.
Ils seront à Dour en juillet!
Pause, 21:15' lights off, musique symphonique annonçant:

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P
ulled Apart by Horses
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Vicieux et nerveux post hard-core de Leeds.
Sur leur FB, le line-up: Thomas Hudsons - Vox/Gitsars & James Browns - Gitsarz & Lee Vincents - Tubs/Barrels & Rob Lee - Bassss!
Discographie: 2010 'Pulled Apart by Horses' - 2012 ' Tough Love'.
Un avis: The most exiting British rock album in years' Q Magazine!
Et?
Le truc déménage, la jeunesse s'est défoulée, la bière a giclé, les artistes ont sué, tous les plans rock'n roll y sont passés, personne ne s'est emmerdé, même si, comme le remarquent judicieusement les facétieux Greg et Lio, la recette manque d'originalité.
Rabat- joie, réplique la petite Tatiasha, seins juvéniles pointant sous un T-shirt mouillé.
La guitare de Thomas et les drums de Lee amorcent le single de 2011, ' I punched a lion in the throat', ça canarde dur, le chant est déchiqueté, les guitares sont acérées, frontstage, déjà, quelques gamins se libèrent d'un excès d'agressivité accumulé à force d'encaisser les remarques blessantes de parents obsolètes.
'Wolf Hand', même schéma, pointons la tirade:..when I was a kid I was a dick, but nothing changes...
Le roadie doit s'affairer, le bassiste et le frontman accumulent les problèmes techniques.
Déflagration suivante, 'Bromance ain't dead', le chef scout se débarrasse rageusement de son jouet pour sauter dans
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la fosse et se frotter aux fans, il déboule sur scène pour se rouler aux pieds du drum kit, le cogneur, tatoué du crâne au petit orteil, reste imperturbable et continue à tabasser son brol.
A la fin de cette tournée je divorce de cette guitare, elle me fait chier.
C'est combien la pension alimentaire pour une Fender?
Un pogo joyeux pendant 'Meat Balloon', un ou deux coups se perdent, mon voisin, Roger Rottentand, se frotte les mains en comptant les futurs clients.

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Les morceaux percutants se succèdent: le répétitif ' Shake off the curse'- le sauvage et enflammé 'Wildfire' - ' V E N O M', je reprends le pouls de la salle, armé de ma guitare ce coup-ci, ambiance de feu!
Bordel, il y a un con qui a renversé son godet sur mes baskets neuves ( je soupçonne Greg).
Salopard!
Remonté sur le podium, le gars du Yorkshire s'ouvre une canette et la balance dans les douves.
Merde, on aurait pu comprendre avec une Heineken, c'était une Guinness!
Crapule, tu dis, ben, la suivante a pour titre ' The Crapsons' , puis vient le tour du bondissant et catchy 'Some Mothers'.
Pile driving riffs et basse galopante pour le brutal 'Moonlit Talons' .
Ici, aussi, on peut citer At The Drive-In, mais encore McLusky, Future of the Left et We Were Promised Jetpacks avec quelques pointes de Rage Against the Machine comme points de repère: du punk, du metal, une féroce débauche d'énergie sur scène, mais il est peu probable que l'album trouve plus de trois fois le chemin du lecteur.
A consommer cru et live!
Le marteau pilon poursuit sa besogne: ' Epic Myth' - 'Everything dipped in gold' et, après s'être douché au Spa Reine et débarrassé de son maillot de corps, 'High Five'.
Euphorie aux pieds de la scène après ces 55' enflammées!

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Double bis
Il sera punk et viril: 'Tourette' de Nirvana et 'Den Horn' qui achève leur premier album!
L'hippodrome ferme ses portes.
A l'écurie, les canassons!


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