Si 2011 a été un cru exceptionnel pour Joann Sfar, 2012 commence d’ores et déjà sur les chapeaux de roues.
Après avoir décroché le César du Meilleur premier film l’an dernier pour Gainsbourg, vie héroïque, le dessinateur le plus bankable du 9e art a reçu vendredi celui du Meilleur film d’animation pour son adaptation sur grand écran et en 3D de sa bande dessinée Le Chat du rabbin.
Un chantier mené en duo avec Antoine Delesvaux avec qui il a co-fondé Autochenille Productions, une société de production de films d’animation spécialisée dans l’adaptation de bandes dessinées au cinéma.
Après avoir reçu son précieux trophée, Joann Sfar a remercié son épouse et sa grand-mère qui a été l’une de ses sources d’inspiration.
L’auteur de Donjon (éd. Delcourt), de Pascin (éd. L’Association) ou encore de Socrate le demi-chien (éd. Dargaud) a expliqué qu’elle lui « parlait tout le temps de l’Algérie » d’où est originaire sa famille moitié séfarade, moitié ashkénaze.
« Si c’étaient les grand-mères qui enseignaient le Maghreb, ce serait un peu moins dégueulasse », a-t-il ajouté.
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