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Fréquenter une monoparentale?

Publié le 29 février 2012 par Lesimparfaites
À en croire Jean-Sébastien Marsan, j'ai trouvé un moine. Un cas rare: un gars célibataire sans enfant qui a «sauté» dans ma vie sans trembler. Selon lui (JS Marsan), fréquenter une mère monoparentale est un véritable sacerdoce, une vocation quoi! Il y va de conseils et de recommandations pour un gars qui veut se lancer dans une aventure/relation amoureuse avec une mère monoparentale.
C'est plus compliqué qu'une femme sans enfant? Probablement. C'est sûr qu'il y a des horaires, des semaines de garde, des "switch", un enfant qui pleure la nuit, le retour dans sa vie de la gastro, l'écoute de Toupie et Binou, des attaques sans relâche vers son système immunitaire jamais au prise avec des petits virus environ 11 mois sur 12, l'apprentissage de la marche en se trainant les pieds pour ne pas piler sur une voiture en pleine nuit et se bousiller un orteil (ou s'écraser par terre!), un tout nouveau 5 à 7 avec des devoirs et une préparation de souper en même temps, les élans amoureux entrecoupés de petits bruits dans la chambre d'à-côté et de "maman, j'ai fait un cauchemar!", de levers beaucoup plus tôt, d'une blonde qui s'endort parfois bien tôt parce qu'elle est crevée de sa journée (de fou!), de dents qui branlent (et la peur qui va avec), des nez à moucher, la renaissance du père Noël (et des cadeaux!), les visites au zoo et le bowling, etc. Et ça vient aussi avec la maman, habituée à gérer la maisonnée à sa façon et à mener de front mille trucs en même temps. Une femme qui a du guts, un boulot, une carrière, une indépendance, des rêves, des projets et tellement pas de temps pour tout réaliser. Une femme avec ses paradoxes toutefois: une fille forte, mais aussi qui verse des larmes les jours où ses enfants ne sont pas là (eh oui! Elle ne tombe pas nécessairement sur le mode "party"; pour elle, ses enfants même s'ils ne sont pas là physiquement, ils le sont toujours dans sa tête et son coeur). Eh oui! C'est pas facile tout le temps. Mais de là à dire que fréquenter une mère monoparentale demande une patience à toute épreuve, j'ai des doutes. Entre une fille indépendante et autonome, qui sait ce qui veut, qui fonce et qui avance droit devant et une célibataire sans attache (aucune), mais insécure et dépendante, il me semble que je choisirais la mono!
On a plein de bons côtés! On est indépendante, fière, débrouillarde et organisée. On a lâché prise sur un paquet de trucs. On ouvre peut-être plus souvent de bouteilles de vin que les autres (on a pris cette habitude dans les bouts plus rough!). On sait ce que l'on veut (et non, M.Marsan, on ne cherche pas la perfection! On haït ben cela la perfection!). On n'a pas de temps à perdre. On ne vous fera pas niaiser.
Bref, peut-être que Jean-Sébastien Marsan tremble devant une mono, mais peut-être que n'importe quelle fille sûre d'elle, à son affaire, qui en a déjà vu d'autres, qui sait quoi faire de sa vie et qui va chercher son bonheur (et ne l'attend pas) lui fait peur. En conclusion: s'il aime les contes de fées et rêve de "sauver" une princesse, j'ai des DVD à lui prêter. Les monos, elles, ne demandent pas à se faire sauver... désolée!

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