Magazine Culture

d'où viennent nos expressions usuelles ?

Publié le 03 mars 2012 par Dubruel

(D’après Gilles Henry, L’habit ne fait pas le moine, Ed. Tallandier 2003) :

« Acheter chat en poche », signifie acquérir un objet sans le voir ou conclure une affaire sans même l’examiner.

L’expression « une auberge espagnole » remonterait à la dénomination donnée par les pèlerins de St Jacques de Compostelle à leurs lieux d’étape où ils trouvaient de tout pour se restaurer.

« Bâti comme l’as de pique »

 La forme de l’as de pique, se rapprochant de celle du croupion de volaille, elle désigne de façon injurieuse un homme mal bâti, large du bas et étroit des épaules (puis mal vêtu ou mal coiffé)

« Bouc-émissaire » nous renvoie aux lectures bibliques et particulièrement à celle du IIIème livre du Pentateuque. Le jour de l’Expiation (cérémonie religieuse destinée à effacer de soi toutes souillures), le prêtre chargeait symboliquement un bouc, par des imprécations et des malédictions, de tous les péchés d’Israël, avant de le chasser aux confins du désert sous le nom d’Azazel , nom qui signifie « renvoyé, émissaire. »

Une cuisinière « cordon bleu.»

Sous l’Ancien Régime, ce cordon bleu était celui de l’ordre du Saint-Esprit, fondé par Henri III le 31 décembre 1578.

Il était réservé à l’élite du pays, pas plus de 100 membres devant prouver 3 quartiers de noblesse. Le roi en était le grand-maître.

Au début du XXème siècle, la mode des cordons bleus se développa. Il y en eut pour les beaux esprits, pour les paquebots qui traversaient l’Atlantique en temps record, …et pour les cuisinières


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dubruel 73 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine