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Thor Le Guerrier

Publié le 03 mars 2012 par Olivier Walmacq

Thor

Genre: fantastique, heroic fantasy
année: 1983
durée: 1h25

l'histoire: Peu de temps après sa naissance, Thor perd ses parents assassinés par Gnut le barbare. Recueilli par un magicien, l'enfant se transforme en un redoutable guerrier prêt à tout pour venger sa famille.

La critique d'Alice In Oliver:

Oui, je sais, vous devez vous dire: "c'est super, Thor le film de Kenneth Brannagh est enfin chroniqué sur ce blog médiocre !".
Hélas, il ne s'agit pas du blockbuster réalisé en 2010 mais de la version de 1983, signée Tonino Ricci, qui sévit ici sous le pseudo d'Anthony Richmond.
Voilà qui permet de donner une connotation américaine à ce nanar italien et de le vendre un peu partout dans le monde.

Même remarque pour Luigi Mezzanotte dans le rôle du célèbre guerrier, qui sévit sous le pseudo de Conrad Nichols.
Pour le reste, Thor le guerrier n'a pas grand chose à voir avec le comics original. Au niveau de la forme, c'est une copie honteuse de Conan le barbare de John Milius, le talent et évidemment, le pognon en moins.

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L'action se déroule uniquement dans le bois du coin. L'histoire est de facture classique. Quelques minutes après sa naissance, les parents de Thor sont assassinés. Le guerrier est alors élevé par un gourou qui lui apprend à se battre et à maîtriser le glaive. Une fois adulte, Thor est un bellâtre musclé.
Toutefois, le jeune homme a bien l'intention d'accomplir sa vengeance et de tuer ceux qui ont massacré ses parents.

Le scénario se concentre alors sur la relation entre Thor et son gourou. Ce dernier est un homme-oiseau. Chacune de ses apparitions fait donc appel à la magie et à la sorcellerie. Même si ce personnage apparaît très souvent, il ne sert strictement à rien et saque des répliques aussi vaines que grotesques.
Même chose pour ce pauvre Conrad Nichols... Enfin, Luigi Mezzanote, incroyablement mauvais et incapable d'apporter la moindre sincérité et émotion à son personnage.

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Franchement, on se contrefout royalement de sa quête. Pourtant, à force de tourner dans le vide, le film délivre plusieurs séquences nanardes d'anthologie.
Par exemple, les dialogues sont à se pisser dessus ! Thor le guerrier est un film profondément macho, la femme étant considérée comme un vulgaire objet que l'on peut consommer. Même chose pour les séquences de combat techniquement mal foutues et expédiées en quelques secondes.
Bref, pas grand chose à retenir de ce nanar des familles.

Note: 0/20
Note nanardeuse: 16.5/20

 
Thor le Guerrier


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