Vybz Kartel clame son innocence dans une lettre !

Le dancehall hero, Adidja Palmer, plus connu sous le nom de Vybz Kartel, a publiquement évoqué dans une lettre ses actuels problèmes juridiques, pour la première  fois depuis son arrestation en septembre dernier. 

Le célèbre Dj, qui fait face à de nombreuses accusations (assassinat, possession de drogue...), a écrit une lettre du centre de détention Horizon Remand Centre à Spanish Town où il réside actuellement dans l'attente de son procès. Une partie de cette lettre a été publiée dans l'édition d'aujourd'hui du journal jamaïcain Jamaica Gleaner par Carolyn Cooper (professeur de lettre Université West Indies), qui avait rédigé un éditorial sur la situation actuelle de Kartel.

Dans cet édito, Cooper s'est exprimé en donnant le point de vue d'une mère, faisant la distinction entre les deux personnalités de Kartel (celle de l'homme et celle de l'artiste), affirmant que la personnalité de Adidja Palmer contraste complètement avec celle controversée de son personnage scènique. De plus, Cooper a parlé des différents points de vue, perceptions de Kartel par le public et les médias.Dans la lettre, Kartel revient sur tous ces points et accuse les fonctionnaires de police et les médias de lui coller l'étiquette du coupable avant même d'avoir eu la chance de prouver son innocence devant les tribunaux.

"Madame Cooper,

(...) Comme vous le savez, je suis en prison suite à de nombreuses accusations et je tiens à vous dire que je suis un homme innocent qui a besoin d'aide car je suis dépeint comme un DJ diabolique le jour et un chef de gang meurtrier la nuit, comme le numéro un du crime et de la violence.

La police utilise les médias pour m'abattre et je ne pense pas que j'aurai droit à un procès équitable. Ils utilisent les médias pour former l'opinion publique, me montrant comme une personne contraire à ce que je suis vraiment. Ils ont fait de mon affaire une affaire publique et me désigne comme coupable.

Chaque preuve alléguée, chaque nouvel élément dans l'affaire est balancé à la télévision comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre, mais je peux vous assurer que ce n'est pas un film pour moi. Il s'agit de ma vie et de ma liberté et je les prends très au sérieux.

Les accusations ne sont que des allégations, mais elles donnent l'impression que je suis coupable et ce n'est pas juste vis à vis de moi ou de ma famille. J'ai été devant la Cour à de nombreuses reprises et j'ai vu des centaines d'hommes accusés de crimes odieux comme des assassinats d'enfants, de policiers, brûlant et tirant sur des familles entières, et je n'ai jamais vu la police à la télé parler de ces affaires toutes les semaines comme ils le font avec moi."

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