Magazine

Soirée électorale

Publié le 10 mars 2008 par Jfa

Dimanche soir, comme à chaque soir d’élection, il y avait du monde à la maison. Sans surprise, une grande majorité de socialistes, tard arrivés car ayant tenu des bureaux de vote et deux vieux amis, qui avaient voté dans la journée pour le dissident.

En effet, chez nous, l’amitié résiste à toutes les turbulences politiques même, comme dans ce cas, lorsqu’elles sont importantes.

Inutile de dire que les résultats niçois ne nous ont pas enchanté. 22 %, en 3ème position, il n’y a pas de quoi pavoiser.

Le ton est un peu monté lorsque les partisans du dissident ont parlé de fusionner la liste de gauche et celle du dissident et j’avoue m’être un peu emporté, déclarant qu’en aucun cas je ne voterai pour une telle liste.

S’il est vrai que la politique est souvent un monde de petits arrangements seulement guidés par l’électoralisme, j’ai personnellement la mémoire bonne et les principes solides. C’est la raison pour laquelle je suis partisan de placer les électeurs n’ayant voté ni pour J. Peyrat, ni pour C. Estrosi, ni pour l’extrême-droite face à leurs responsabilité pour le second tour, sans arrangements ni combines. C’est la seule manière de sortir de cette affaire la tête haute.

Certes, je me suis trompé en prédisant un dissident à moins de 5% des suffrages (il fait en réalité 6,5%). Mais le second tour ne doit pas constituer une prime à la traîtrise et au déni de la démocratie interne du Parti Socialiste, si dégradée soit-elle.

Reste que, ces choses dites, les perspectives ne sont pas fameuses et nous risquons de nous acheminer vers une victoire de la pire droite à Nice si un sursaut ne se produit pas.

En démocratie, on a les dirigeants que méritent la majorité des électeurs et, contre ça, on ne peut rien.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jfa 25 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog