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Le DIP des imprimeurs

Publié le 06 mars 2012 par Ydeternay @YdeTernay

Selon le célèbre auteur Seth Godin[1], ce qui différencie les entreprises qui réussissent de celles qui échouent,  est leur capacité à esquiver les situations sans issue tout en restant concentrées et motivées sur les projets et les investissements qui comptent vraiment.

Devant tout nouveau projet, nous dit Seth Godin, une imprimerie se retrouvera fatalement dans l’une des trois situations schématisées par les courbes suivantes :

Courbe 1 : le DIP

Tout nouveau projet comme celui d’investir dans une solution Web-to-print par exemple est exaltant au début. Puis les choses se corsent. En plus du développement, il faut répondre à la conduite du changement, résoudre les problématiques de compatibilité, d’accessibilité, de performances, de sécurité, de disponibilité des services, etc[2]. Les équipes projets se retrouvent au creux de la vague : vraiment difficile, et vraiment plus amusant du tout. C’est ce que Seth Godin appelle le DIP, le gouffre habituel dans lequel se retrouve généralement toute entreprise dont l’enjeu d’un projet en vaut vraiment la chandelle.

Courbe_1

Courbe 1, le DIP

Il s’agit alors pour l’imprimeur de ne pas subir ce DIP, mais de redoubler d’acharnement, d’investir le temps, l’énergie et les efforts nécessaires pour se propulser hors de ce DIP et ainsi devenir « la meilleure imprimerie » sur le marché convoité.

Courbe 2 : la situation sans issue

Il s’agit sans aucun doute de la situation que la plupart des imprimeries connaissent. Elles investissent dans de nouvelles machines, dans de nouveaux équipements, dans de nouvelles procédures, sans que grand-chose ne change. Les choses ne s’améliorent pas vraiment, elles ne se dégradent pas non plus. Les choses restent plus ou moins en l’état.

Courbe_2_3

Courbe 2 et 3, la falaise et le cul-de-sac

Les imprimeurs devant une telle situation (cul-de-sac) doivent en avoir conscience, pour en sortir au plus vite et ainsi allouer leurs ressources dans des projets et investissements qui en valent vraiment la peine.

Courbe 3 : la falaise (rare, mais affolante)

Il s’agit d’une situation dans laquelle certaines imprimeries se retrouvent, celles par exemple acculées à devoir investir toujours plus jusqu’à chuter et à fermer, faire faillite.

La situation sans issue et la falaise sont des courbes qui conduisent à l’échec. Si une imprimerie se retrouve face à l’une ou l’autre de ces deux courbes, elle doit renoncer.

Ainsi, quelques imprimeries choisiront d’entreprendre des projets et des investissements risqués et deviendront les « meilleures du marché ». D’autres imprimeries choisiront probablement des entreprises plus sages et réserveront leurs ressources en vue d’un projet pour lequel elles se passionnent réellement. Les deux sont de bons choix, nous dit Seth Godin. C’est le troisième choix, le choix le plus courant, le choix qui consiste à tenter le coup, (comme par exemple se lancer dans un projet Web-to-print sans réelle conviction, stratégie)  pour ensuite abandonner la partie, c’est le choix que doit éviter absolument toute imprimerie désireuse de rencontrer le succès.

BIOGRAPHIE

Le DIP
Le DIP : Un petit livre qui vous enseignera quand renoncer (et quand persévérer), Seth Godrin

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