Fukushima ne doit pas faire oublier Kyoto et Copenhague (Fillon)

L’accident nucléaire de Fukushima, dont on commémore cette semaine le premier anniversaire, « ne doit pas faire oublier Kyoto et Copenhague », les deux sommets internationaux sur l’environnement visant à réduire les émissions mondiales de CO², a estimé jeudi François Fillon à l’occasion de la convention de la Société française de l’énergie nucléaire (SFEN). 

Selon le Premier ministre, la catastrophe japonaise a posé deux questions aux pays ayant fait le choix du nucléaire : comment éviter des accidents de type Fukushima et celle de la pertinence d’une sortie du nucléaire. Le renforcement des normes de sûreté du parc nucléaire français demandé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) constitue pour M. Fillon une réponse adaptée pour répondre à la première question soulevée.

En ce qui concerne la pertinence d’une sortie du nucléaire, le Premier ministre a affirmé que « ce serait une aberration de remettre en cause une technologie compétitive et un enjeu stratégique pour la France. Notre pays n’a pas tant d’atouts en matière de compétitivité qu’il puisse se passer d’un des principaux ».

Pire, selon lui, l’abandon du nucléaire aurait des conséquences dramatiques d’un point de vue environnemental et de réchauffement climatique.  »L’enjeu de la transition énergétique, ce n’est pas moins de nucléaire, c’est moins de pétrole, de gaz et de charbon », a-t-il assuré.