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Tim Easton à Toogenblik, Haren, le 9 mars 2012

Publié le 09 mars 2012 par Concerts-Review

Tim Easton n'est pas Haile Gebrselassie, pour parcourir les 42,195 km du Marathon de Haren il lui a fallu trois bonnes heures, à sa décharge, il subissait encore les effets du jetlag, qu'il avait eu la bonne idée de soigner en avalant quelques trappistes locales!
Depuis sa dernière visite à Toogenblik, plusieurs événements majeurs ont influencé son existence: I'm a daddy - j'ai quitté Joshua Tree pour m'établir à Nashville - et, un séjour à Cuba est à l'origine de mon nouveau look, short back and sides, avec en prime des lunettes de fonctionnaire qui font que Roen, ne l'ayant pas reconnu et le prenant pour un attorney de chez Tonton Sam,
le salua en lui disant bonsoir maître.
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21h15'
DSC02785.JPGLes clients, venus en nombre, s'impatientent...dedju, hij zou mogen beginnen!
Voilà Luc et son annonce apostolique, tout fier de nous révéler que c'est la seule date belge de son frère de sang.
Après ' Porcupine' de 2009, Tim a sorti deux cd's en 2011, avec groupe, 'Beat the band'- et solo acoustic, ' Since 1966', il n'a pas de playlist, mais a collé 126 titres sur le flanc de sa Gibson usée.
Deux traditional folk tunes comme hors-d'oeuvre, le premier bluesy avec des lignes d'harmonica Bob Dylan, anno 1966... it takes a strong, strong woman to carry the heavy load... c'était hier la journée de la femme. Vivant, John Lennon nous aurait balancé 'Woman is the nigger of the world'.
Le second en picking racé... blow your whistle for a change... avant d'ajouter ..I'm going but I ain't coming back... roots music with the right Guthrie vibe.
Big Bill Broonzy: ' How you want it done'
...Why don't you tell me, lovin' mama, how you want you're rollin' done? ....Un country blues annonçant le Chicago blues.
Le Elvis Costello lookalike poursuit avec 'What do you live for', une question existentielle: quels sont tes rêves et tes espoirs pour embrayer sur 'California bars' a newspaper character song.
Il ajoute: n'allez pas croire que tous les bars californiens ressemblent à celui que je décris dans ce blues sentant le vécu... I learned to drink and I learned to fight..., ça me rappelle le service militaire!
Un titre que je jouais du temps de Easton Stagger Phillips( en 2008 à Toogenblik), on compte d'ailleurs remettre ça avec Evan Phillips & Leeroy Stagger, du melodic alt.country/ folkrock.

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Après avoir vu le film consacré à Joe Strummer ( The future is unwritten), j'ai composé ' Looking out ' ( for Joe Strummer), on demeure dans la veine folky.
Le tendre,'To Katie' , l'avais joué, as a new song, lors de ma dernière visite, depuis ce titre a été enregistré.
'Special 20' c'est le modèle de mon harmonica, mais également le surnom d'une nana, un nerveux mix Bob Dylan/John ' Room to move' Mayall.
L'épisode Belgian beer is the best, l'ode à nos brasseurs, la préférée du folkkroeg: 'Dear old song & dance' ..tournée générale!
Autre titre phare des Tim Easton shows, le rock 'Northbound', suivi de 'Broke my heart' qui n'est pas consacré à l'ex- gouverneur d'Alaska ( Sarah Palin), malgré la première ligne..she's got the coldest heart in the State..!
On termine la première heure avec un Doc Watson, un de mes héros. Pour les agriculteurs,
' Deep River Blues'... Let it rain, let it pour, Let it rain a whole lot more...
Pour us another drink, Els!
Longue pause, il sera 22:55' pour l'entame du second set.

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Bob Dylan: 'Whatcha Gonna Do?' (Freewheelin' outtake, 1962) pour démarrer, puis enchaîner sur un blues excité 'Just like home'.
Le downtempo aux odeurs British folk, 'The hanging tree', sera suivi d'une bluesy drinking song jouée en picking, 'Lexington jail'
....I went to see some friends down Kentucky way,
Spent the night getting sober in the Lexington jail.... c'est mieux que dans une geôle turque, Tim!
Vous me demandez pourquoi j'ai quitté le désert et Joshua Tree: point un, il y a ma fille -point deux, j'avais pas envie de lui expliquer à quoi jouaient les troufions casernés dans la base militaire proche de mon home sweet home!
Allons-y pour une protest song acerbe, ' Did your mother teach you that' .
Boire l'inspire, une confession: ' Bitters Past' sur les accords de 'Norwegian Wood'.
'Black dog' un clebs ne connaissant pas le Zep.
Nashville is a great city, t'as un music bar tous les 25 mètres, si t'as un verre dans le nez, aucun problème, même en déambulant de travers, t'es chez toi en 10 minutes, dans le désert fallait se taper 8 miles, voici ' Exploding buildings'.
Sur 'Ammunition' ( 2006), le mélodieux et nostalgique 'I wish you well' .
Changement de registre avec un morceau ironique ...to all those rock'n roll boys... soignant leur dégaine,...I hope they can play as good as they look... sur fond country rock à la Lee Clayton.
Un de mes potes avait écrit un truc qu'il nomma 'Burgundy Eyes', ma réponse, le blues 'Burgundy Red'!
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Euh, Roen, coupe le son, mec, me suis gouré, j'allais trop vite, j'avais oublié que c'était a solo tour, je la refais...
Timothy poursuit avec ' Carry me', et nous fait, une nouvelle fois, admirer ses talents de fingerpicker.
'Dirty windshield' is a new one, c'est pas le titre le plus joyeux que mon stylo a pondu. Unplugged, Willy, please!
Any requests?
Non, Roen, peux pas jouer that Jesus Song, sorry, j'ai perdu le feuillet de lyrics, un petit Rolling Stones, ça te botte?
' Factory Girl'!
Great, man!
On n'a pas fini d'applaudir que le gars attaque la ballade 'Next to you'.
Derrière-toi tu peux entendre un doux ronflement, un brave client s'est assoupi, coup d'oeil à ta tocante: minuit vingt, le barde ne parle toujours pas d'arrêter.
Seizième titre du second set , le swampy et secouant 'Young girls' à la Muddy Waters working with Raymond Carver.
Tim, pourquoi tu secoues ta Gibson ?
Cette connerie d'onglet s'est infiltré dedans, ça m'emmerde, tant pis, vite une dernière, le génial 'Don't walk alone'.
Les survivants applaudissent à tout rompre, en sachant que Luc va repousser son pote sur scène pour un bis!
Ainsi soit-il, sauf qu'il y eut 5 bis!
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Il commence par 'Stormy', basé sur un morceau de Sonny Terry/Brownie McGhee, pour emboîter sur 'Four Queens' that sounds like a dirty song about Las Vegas, mais c'est le nom d' un hôtel de la Sin City.
Une murder ballad avant d'aller se coucher, he says, it's called ' Baltimore'!
Il se ravise et entreprend ' Baby, come home', chanson d'amour élaborée à 5 heure du mat...I did you wrong pendant longtemps, mais baby, je t'en prie come home, come home, right now, I need you...
Le jour où t'as joué ce numéro à ta moitié, elle a ri et a claqué la porte en ajoutant "connard".
René te regarde et te souffle, on risque l'overdose.
Le singer/songwriter décide de finir par a rowdy one, 'Daily Life', un petit rock agité décrivant la vie dans le Midwest.
Rideau... il est passé une heure du matin!



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