Quand ma mère m’a dit on va voir « possessions », je me suis dit, « Oh p*$*$, un film d’horreur» ! Puis pas vraiment en fait. C’est un film français traitant de ce qui a fait les beaux jours de sept-à-huit : l’affaire Castang, où toute une famille a été assassinée par un grand malade ayant eu le culot de raconter aux journalistes qu’il ne savait pas trop où les Castang étaient ; mais qu’il serait ravi de leur montrer le chalet bien sur… Un bon psychopathe!
Bref, j’y suis allée sans attente et j’en suis ressortie comme j’y suis rentrée: pas vraiment emballée, surtout que c’est une affaire récente et que les familles doivent moyennement apprécier le concept.
D’un point de vue cinématographique (yeahhhhh), petit film sans prétention, prenant, parfaitement interprété (on s’y croirait brrrrrr) et qui montre habilement la frustration grimpant jusqu’au point de non-retour ; le tout sur fond de clivage social.
Ce qui m’ennuie par contre, c’est la vision stéréotypée du scénariste : d’un côté Gégé le psychopathe : « Je suis travailleur pauvre, je ne vis que pour le tunning, j’attribue le nobel de littérature à Automagazine et je vomis les riches par la fenêtre de ma golf GTI» et de l’autre Picsou au pays des Bisounours : « je suis riche, je ne réalise pas qu’il y a un monde autour et en plus j’arnaque tranquilou le pauvre de base entre deux bouteilles de champ… falalalala lala la la ». Forcément, ça ne peut finir qu’en massacre.
Mon avis : Honnête mais il y a plus excitant à voir en ce moment au ciné. Je note qu’il manque tout de même la luxure à ce film pour en faire une parfaite illustration des 7 péchés capitaux – c’était pas sur TF1 aussi? Ok je sors. Pour cela, on se replongera dans nos classiques avec Patrick Bateman qui était quand même plus classe; il ne s’amusait pas à déraper sur la glace avec une golf de jacki entre deux carnages, lui (oui oui, on est très second degré là).
The Killer qui n'a pas oublié la luxure lui!
Jeu de briques
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Pacman
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