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28 jours plus tard

Publié le 11 mars 2008 par Dst

vingt.jpgTitre : 28 jours plus tard

réalisateur : danny boyle

genre : zombie

année : 2002

note : 9/10 

Londres, de nos jours. Un groupe d’activistes écologiques libère des singes contaminés par des savants qui testent sur eux un virus. Vingt-huit jours plus tard, la “Fureur” a fait des ravages, plongeant l’ensemble de la Grande-Bretagne dans le chaos. Jim, un coursier, se réveille à l’hôpital, après plusieurs jours passés dans le coma suite à un accident de la route. Il ne sait donc pas ce qu’il se passe. Attaqué par des contaminés, il doit son salut à Jim et Marc, qui lui apprennent les règles de survie…

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la début du film est sûrement l’un des passages les plus marquant du cinéma contemporain. On voit un Londres dévasté, un individu, arpentant des rues désertes, où les bus sont renversés et les journaux jonchent le sol. cette scène fait sont effet et on est direct happé par le film. le film commence donc avec la découverte d’une ville déserte dans un silence de mort. La quasi absence de la musique renforçant une impression de malaise palpable. La musique ne redémarre véritablement qu’à l’approche du danger.

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l’une des particularité du film est qu’ on peut le diviser en deux parties distinctes. Durant la première heure, Jim découvre qu’il y a peu de survivants. Et que les habitants sont devenus des “contaminés”. Ici les zombies sont différent des films de romero. Il s’agit ici d’êtres humains encore vivants qui sont transformés en bêtes enragées, contaminant par l’intermédiaire de leur sang. Une peur bien moderne puisque l’allusion à certaines maladies (le SIDA) est flagrante.

le film regorge d’idée comme le choix de le tourner en DV numérique. Cela confère au film une touche esthétique indéniable. Que ce soit dans les rues désertes de Londres ou lors de l’escapade à la campagne, chaque plan est sublimé par le dv.

de plus comparé a bon nombre de film de cette époque, on constate un grand soin apporté à la psychologie des personnages. Jim se soucie ainsi de ce qu’il est advenu de ses parents. Les relations intimes entre un père et une fille qui se retrouvent seuls, sont parfaitement restituées. bref, le film se démarque encore plus grâce à ce traitement.

la seconde partie de 28 jours plus tard début quand le groupe quitte londre pour rejoindre l’armée installée à manchester. le film change complètement. ici, les soldats se laisser aller à leurs plus vils instincts. Finalement, c’est le thème de l’homme un danger pour lui même qui est aborder. et au final, l’espèce humaine est plus dangereuse que la maladie qui les décimes. leur nature entraînant leur perte. même Jim devient violente et bestial.

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Au final, la fin est très surprenante. en effet, alors que tout le film baigne dans une ambiance sombre glauque et morbide, boyle nous offre une fin des plus optimiste. pourquoi? il semblerait au final que l’auteur pense que la race humaine ait un avenir.

toujours est il qu’on a droit à un film vraiment original et de qualité. le meilleur film du réalisateur de trainspotting.

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