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American Horror Story – Saison 1

Par Mg

Delirium tremens du génial créateur Ryan Murphy (capable d’enchaîner NIP/TUCK ou GLEE), AMERICAN HORROR STORY remet au goût du jour la série d’horreur propre sur elle, blindée aux effets spéciaux, aux histoires tordues et aux personnages atypiques. Une vraie surprise après des années de disette télévisuelle dans ce domaine (l’anthologie MASTERS OF HORROR était sympathique, m’enfin…). De quoi attendre une saison 2 d’ores et déjà lancée avec appétit…

AMERICAN HORROR STORY nous plonge dans un vieux quartier californien où une famille à l’équilibre fragile s’installe pour se donner une seconde chance. Manque de chance, la maison elle-même garde quelques lourds secrets en elle, et sans compter un voisinage lui-même inquiétant… D’une idée assez simple, la maison hantée, les scénaristes nous fabriquent une source à problèmes aux tiroirs multiples. N’y cherchez pas la solution au problème, mais plutôt les problèmes sans arriver à distinguer où on pourra trouver de l’aide. Au fil de sa douzaine d’épisodes, AMERICAN HORROR STORY nous plonge dans un capharnaüm d’intrigues et d’apparitions diverses, alternant présent et passé au fil de ses explications. On peut dire qu’une maison a un passif, ici il revient au galop hanté les actuels propriétaires.

Mature, AMERICAN HORROR STORY est loin des piètres tentatives du genre. Ici on doit réfléchir et comprendre l’intrigue. Au fil des divers développements de l’intrigue principal, on peut entre-apercevoir vers quoi cela va nous mener, mais difficile d’imaginer la complexité des sous intrigues, la psychologie tordue des divers protagonistes, ou encore l’addition de premiers et seconds rôles éblouissants (Jessica Lange, Zachary Quinto, Dylan McDermott, Connie Britton, Taissa Farmiga, Kate Mara, Frances Conroy et Alexandra Breckenridge…). S’inspirant de faits divers glorieux (du genre à vous fabriquer un film d’horreur directement), ou des plus modernes, AMERICAN HORROR STORY devient une véritable anthologie de la noirceur à l’américaine, autour d’une atmosphère à l’inspiration classique (la maison aide beaucoup). Une véritable compilation du genre, réinventée sous le soleil de Californie. Reste à voir ce que va proposer la deuxième saison, et aux vues des premières annonces, on se reperd dans les méandres de questions sans réponses que diffuse Ryan Murphy…


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