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Bilan Récylum, 30 millions de lampes collectées en 2011

Publié le 13 mars 2012 par Sequovia

Bilan Récylum, 30 millions de lampes collectées en 2011Récylum, éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage des lampes, a recyclé 35% des lampes et tubes fluorescents arrivés en fin de vie en 2011. Cela correspond à environ 30 millions de lampes, soit une croissance de 11% par rapport à 2010. Le réseau s’est encore développé avec 21 000 points de collecte aujourd’hui disponibles partout en France.

  • La grande distribution, partenaire de la collecte des lampes du grand public

La collecte des lampes en grande distribution a augmenté de 46% par rapport à 2010, couronnant ainsi une volonté de proximité sur les points de collecte (déploiement des Lumibox® dans les commerces de proximité) et de présence à l’esprit des consommateurs (campagnes publicitaires plurimédia). Ce taux de collecte place la France sur dans le groupe de tête européen en matière de collecte des lampes. Le réseau de collecte Récylum a atteint 21 000 points de collecte dont 14 000 commerces de détail (de l’hypermarché à la supérette / alimentaire et bricolage).

  • De nouvelles solutions de collecte adaptées aux besoins des PME du tertiaire

Les PME sous-estiment leurs volumes de lampes usagées. Elles en génèrent pourtant des quantités non négligeables. C’est pourquoi Récylum a mis en place le Service Lumibox® Entreprises, solution très simple pour les petits volumes de lampes. Facilement accessible, elle permet aux entreprises de faire collecter leurs lampes usagées par leur vépéciste (actuellement : Fiducial, JM Bruneau, Lyreco) ou leur collecteur de déchets (environ 35 collecteurs sur tout le territoire). Par la mise en place de ces nouveaux circuits de collecte, Récylum a amorcé une dynamique qui s’intensifiera en 2012.

  • Récylum anticipe le recyclage des lampes fluocompactes arrivant massivement en fin de vie

Avec la densification de son réseau de collecte, Récylum anticipe l’arrivée massive des lampes fluocompactes en fin de vie. Leurs ventes se sont considérablement accrues ces 4 dernières années (+100% entre 2007 et 2010). Elles commencent à arriver progressivement en fin de vie. Pour répondre à cette forte croissance, Récylum met tout en œuvre pour augmenter ses capacités de traitement. En soutenant la création de nouveaux sites de traitement comme Artémise (Troyes, 10) et en accompagnant les efforts de R&D, Récylum s’assure de la valorisation de tous les matériaux issus du traitement.

  • Récylum place l’information de proximité au cœur de sa stratégie de communication

En 2011, 56% des Français ont déclaré rapporter leurs lampes en déchèterie ou en magasin, et 72 % des Français ont affirmé avoir identifié  le point de collecte de lampes le plus proche de chez eux, contre 50% en 2010 selon l’enquête Sociovision publiée le juillet 2011. Cette évolution positive vient saluer 4 années d’efforts de Récylum. En effet, l’éco-organisme a communiqué massivement via les campagnes télévisées pour faire passer passer encore plus de consommateurs français de l’intention à l’action ; en parallèle, Récylum a mené des actions de proximité, notamment via des partenariats développés avec des ONG comme France Nature Environnement ou Les Connexions pour aller au devant des consommateurs sur les lieux de ventes ou les manifestations grand public (plus de 1 400 journées d’animation totalisées en 2011).

  • Avis Sequovia

Le bilan 2011 de l’éco-organisme est encourageant dans le sens où la collecte a progressé de 11% en un an. L’éco-contribution financée par les utilisateurs tient un rôle central dans ce processus de collecte et recyclage des lampes. Aujourd’hui, près de la moitié des français disposent d’au moins une lampe fluorescente (ou lampe basse consommation), ce qui est une bonne nouvelle en terme de consommation d’énergie globale.

Mais le taux de collecte et recyclage de ces DEEE a encore une grande marge de progression, et leur impact sur l’environnement pourrait être encore réduit. De plus, il est très important de noter que l’éclairage domestique ne représente qu’une faible partie de la consommation d’énergie d’un foyer. Le chauffage du foyer et le transport en voiture sont en effet bien plus énergivores. D’autres solutions alternatives et services doivent être proposés afin de diminuer notre empreinte énergétique. En parallèle, il est nécessaire de poursuivre les efforts de communication sur le recyclage de nos déchets ménagers dans le but de changer définitivement nos comportements de citoyen.


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