La Dame en Noir – La critique

Après quelques années d’absence, la Hammer revient en 2012 avec La Dame en Noir, réalisé par James Watkins et tiré du roman du même nom de Susan Hill. Pour le rôle titre, c’est Daniel Radcliffe qui a été choisi, le jeune homme met donc baguette et lunettes d’Harry Potter de côté pour aller à la chasse aux fantômes.

L'affiche du film

Synopsis : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

Un décor plutôt lugubre

Arthur Kipps, comme expliqué dans le synopsis, est un jeune notaire. Ayant des soucis financier, il doit se rendre absolument à Crythin Gifford en laissant derrière lui son fils de trois ans et la nounou de ce dernier. En effet, Arthur a perdu sa conjointe pendant l’accouchement, trois ans plus tard la chagrin est encore présent. Voilà donc quelques minutes plus tard notre jeune homme dans un train en direction du sinistre village. Pour régler les affaires de succession, il doit se rendre au manoir de la cliente décédée, mais aucun habitant ne semble vouloir l’y conduire, excepté un certain Monsieur Daily qui acceptera de l’y mener. Et c’est à ce moment là que nous sommes enfin plongés dans une ambiance effrayante, grâce aux décors et aux détails du manoir extrêmement bien travaillés, des couloirs sombres et des jouets musicaux inquiétants contribuent à l’ambiance angoissante. Qu’en est-il de la fameuse Dame en Noir ? Effrayante elle aussi, avec des apparitions dans le manoir en faisant sursauter plus d’un, mais les spectateurs trouveront vite que l’effet est utilisé un peu trop souvent, le film n’en ayant pas vraiment besoin grâce à son atmosphère déjà pesante. Concernant l’histoire, on revient aux classiques : un manoir, une dame morte depuis longtemps qui le hante, une malédiction à conjurer et un jeune homme pour affronter tout cela. Rien de bien nouveau mais la fin reste assez surprenante. En bref La Dame en Noir possède une ambiance glauque, que le réalisateur aurait pu mieux exploiter, mais une histoire trop banale, dommage.

Plus de lunettes et plus de baguette

Venons-en à l’acteur principal, Daniel Radcliffe. Pour la génération ayant grandi avec Harry Potter, il restera toujours ce petit sorcier à lunettes. Difficile donc au début du film d’oublier son précédent rôle à cause de l’atmosphère du film, semblable aux derniers Harry Potter, très sombres. Mais Daniel Radcliffe rattrape tout cela avec son talent, bien que peu crédible en père de famille avec son visage encore juvénile, il parvient à convaincre les spectateurs dans le reste du film grâce à son jeu d’acteur. Les seconds rôles quant à eux sont peu présents, l’histoire se concentrant en majorité sur le personnage d’Arthur. Notons que le personnage de Monsieur Daily, le principal personnage secondaire est joué par Ciarán Hinds qui interprétait Aberforth Dumbledore (frère d’Albus) dans les deux derniers films d’Harry Potter. Vous retrouverez aussi au casting : Janet McTeer, Liz White, Shaun Dooley ou encore Roger Allam.

La Dame en Noir reprend les bases des films d’épouvantes classiques mais reste agréable à regarder grâce au jeu d’acteur de Daniel Radcliffe. Il ravira sûrement les fans du genre, fera sursauter la plupart et ennuiera certains. On nous a révélé que la fin du livre était différente de celle du film, pour ceux étant déçu par celle-ci, il y a donc un moyen de rattraper cette déception. En attendant, La Dame en Noir sera dans les salles dès le 14 mars, allez-y si vous désirez frissonner et bondir sur votre siège…

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