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Live Report: Mina Tindle @ La Maroquinerie.

Publié le 14 mars 2012 par Betcmusic @betcmusic

Live Report: Mina Tindle @ La Maroquinerie.

Avant-hier à La Maroquinerie, c’était le concert de Mina Tindle. Concert pas tout à fait innocent car il précède la sortie de son premier album attendu pour le 19 Mars. Mina Tindle, j’en avais entendu parler depuis son E.P de l’année dernière, j’avais maintenant juste envie de l’entendre chanter. Tremblez Feist, Jenny Wilson et autres Portishead, Mina Tindle en a après vos parts de marché.

Le concert :

C’est dans une Maroquinerie, chauffée à bloc que les régisseurs sons font les balances son avant d’accueillir le groupe. A guichets fermés, la salle est pleine à craquer,  le public s’impatiente et beugle avec enthousiasme : Mina ! Mina ! Mina !… Après quelques minutes une petite silhouette apparaît sur scène, seule, elle va démarrer le concert. Pas de « bonsoir », pas de chichis, au milieu du vacarme du public qui l’applaudit, elle saisit le micro et se met à chanter une première note. Onde de choc, tout le monde la ferme, les enthousiastes bobos du 19ème venus s’encanailler dans le 20ème pour la soirée se taisent immédiatement.

C’est donc seule qu’elle introduit le concert, prouvant ainsi que ce soir c’est bien sur sa tête que repose la couronne. Une voix, une voix, une voix, une voix, Mina fait comprendre à son public qu’elle n’est pas là pour déconner : Une voix cristalline, volontaire et chargée d’émotions. On décolle immédiatement mais alors qu’on pensait être dans le folk total, ses seconds entrent en scène et avec eux, des percussions profondes et puissantes.

Ca y’est tout le monde sait qu’on est foutus, la puissance de la voix de cette nana haute comme 3 pommes couplée aux basses lourdes d’Olivier des Sid Matters. Ca bouge, ca bouge beaucoup même, je ne sais pas combien de tubes j’ai entendu hier soir tant je ne voulais pas en perdre une miette. Reine mais pas despote, Mina se place à droite de la scène, alignée avec ses musiciens et même si l’éclairage se focalise un peu plus sur ses jolis yeux rieurs que sur ses deux acolytes, Ils jouent comme un vrai groupe. Chacun est là faire monter en puissance son voisin et la sauce prend très très bien.

Mina se retrouvera aussi plusieurs fois seule sur scène pour jouer des titres plus intimistes. Dans un anglais plus que parfait mais aussi en bon vieux cé-fran, sa voix nous régale et ses textes respirent la sincérité et le vécu. Bref on a devant nous une artiste complète. Viendront plus tard se joindre à elle des ténors de la guitare mais aussi d’autres voix comme celles des Colettes pour assurer les chœurs et nous arracher la petite larme qu’on s’empressera de faire disparaître histoire de rester viril.

Live Report: Mina Tindle @ La Maroquinerie.

Une chose est sûre, Mina Tindle sait tenir sa scène, on ne lit aucune nervosité dans sa voix impeccable et ce n’est qu’au moment des remerciements qu’elle craquera un peu sous les cris d’amour de ses proches venus la soutenir. Le tout est terriblement touchant et efficace, de l’énergie, de la gagne, Mina est là. Servie par le charme de la salle et de la scénographie signée Jeanne Boujenah /Jennifer Bongibault de l’Atelier Brunoir, un concert mémorable et qui pourrait devenir culte tant la réussite de cette fille est assurée par son talent. Rendez-vous le 19 Mars pour son premier album et votre verdict sur cette valeur très très sûre made in Paname. Merci Pauline.

Pour vous faire une idée :

Découvrez vite « Taranta » le premier album studio de Mina Tindle, en plus sur Itunes, vous avez droit à un titre bonus en exclu, Go!

http://bit.ly/Tarantaprecommande

Live Report: Mina Tindle @ La Maroquinerie.

PS : On sait ce qu’on va écouter sur l’autoradio en route pour Adsubia cet été.


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