Magazine Cinéma

Shark Night 3D

Publié le 15 mars 2012 par Olivier Walmacq

shark_night_3d_2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2011
durée: 1h35

l'histoire: Sara et ses amis sont bien décidés à passer un week-end sur une île d'un immense lac salé de Louisiane. Pourtant, lorsque Malik sort d'une séance de ski nautique avec un bras en moins, l'ambiance n'est plus à la fête.

la critique d'Alice In Oliver:

Après s'être intéressé aux crotales voraces (Des Serpents dans l'avion), David R. Ellis s'attaque donc aux énormes requins avec Shark Night 3D, sorti en France en 2011 sous le nom de Shark 3D.
Evidemment, le succès de Piranha 3D, réalisé par Alexandre Aja, relance le genre "poissons affamés".

La formule est simple: un scénario inexistant, du soleil, des belles nanas et des requins particulièrement meurtriers.
Shark Night 3D n'échappe donc pas à la règle. Ne comptez pas sur ce film pour renouveler le genre. Les trois premiers quarts d'heure paraissent interminables.
Dans un premier temps, David R. Ellis se concentre sur ses personnages, tous évidemment sortis de magazines pour top model.

shark-night-3d-trailer

Malheureusement, les divers protagonistes ne présentent aucun intérêt et répondent à tout un tas de clichés: un black joueur de baseball, une blondasse qui s'intéresse surtout à son chien et un bellâtre musclé font partie du programme.
Il faudra donc s'armer de patience avant de voir les requins en action. Et même sur ce dernier point, ce nanar de seconde zone se révèle assez décevant.

Certes, une fois les hostilités en place, le film est plutôt rythmé et se suit avec un ennui poli. Pourtant, les effets spéciaux restent le gros point faible de cette série B horrifique. Les requins sont réalisés en images de synthèse et certaines séquences sont assez risibles, comme ce pauvre nageur avalé par un squale, le scooter des mer étant également croqué par le requin de service.

Shark-Night-110630-05

Certes, au niveau des effets spéciaux, Shark Night 3D est tout de même supérieur aux productions Asylum. Hélas, David R. Ellis ne parvient jamais à créer une atmosphère d'angoisse et de tension.
Et ce n'est pas faute d'accumuler les séquences gores et peu ragoûtantes, certains protagonistes mourant dans des conditions horribles.
Toutefois, pas de quoi sauter au plafond non plus. Bref, vous l'avez compris: Shark Night 3D est un petit nanar, malgré tout sympathique, qui pourra éventuellement séduire les irréductibles du genre.

Note: 04/20
Note nanardeuse: 15/20

 
Shark 3D - Bande-annonce - VOST


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines