Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h25
année: 1981
L'histoire: Des jeunes femmes disparaissent dans de mystérieuses circonstances après s'être baignées dans un lac hanté par des soldats nazis, tués et jetés à l'eau lors de la Seconde Guerre Mondiale.
La critique d'Alice In Oliver:
Certes, Le Lac des Morts Vivants est signé Jean Rollin, mais le film sera renié par le cinéaste. Certaines affiches mentionnent donc le nom de J.A. Lazer en tant que réalisateur de ce nanar horrifique.
Au niveau de ses influences, Le Lac des Morts Vivants s'inspire de certains grands classiques du genre zombie, notamment Carnival of Souls ou encore Shock Waves, plus connu sous le nom du Commando des Morts Vivants.
Le Lac des Morts Vivants est probablement l'un des plus mauvais films de Jean Rollin. Encore une fois, cette série B fauchée ne sera pas reconnue par l'intéressé.
Pourtant, Jean Rollin participe largement aux hostilités. Pour le reste, le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS !
Un village est en proie à une terrible malédiction.
Des jeunes femmes disparaissent. Des soldats nazis morts pendant la Seconde Guerre Mondiale se cachent au fond d'un lac et s'en prennent uniquement aux femmes à poil. D'ailleurs, sur ce dernier point, le film ne lésine pas sur les séquences nichons. Mou du genou, Le Lac des Morts Vivants ne brille pas non plus par sa mise en scène, saccadée et multipliant les faux raccords.
En vérité, ce film fauché accumule tous les défauts possibles, à tel point que l'on se croirait devant un long métrage amateur.
Certes, Jean Rollin tente d'instaurer une ambiance étrange et gothique. Hélas, la formule ne fonctionne jamais.
En même temps, les zombies de service ne sont guère crédibles et desservis par des maquillages verts grotesques et approximatifs.
Seule petite originalité: les morts vivants sont insensibles aux balles tirées en pleine tête. Les habitants du village devront les brûler pour les tuer une bonne fois pour toute. Ensuite, le film tente également de conférer une certaine humanité aux créatures à travers la relation qui se noue entre une fillette et un zombie nazi.
Hélas, même sur ce dernier point, Le Lac des Morts Vivants se rate totalement. Bref, du très gros nanar qui impressionne surtout par sa bêtise, ses effets spéciaux démodés, son ambiance kitsch et son étonnante capacité à provoquer quelques fous-rires.
Note: mille fois non !
Jeu de briques
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