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Cloclo

Publié le 18 mars 2012 par Ptiterigolotte @ptiterigolotte

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Cloclo for ever

Après Piaf, Gainsbourg, Claude François, star adulé par des milliers de fans a ENFIN le droit à son biopic ! Et comment ne pas passer à côté... Juste pour entendre ses chansons qui ont fait de lui autrefois le roi du TOP 50. Car Cloclo, c'est plus qu'une star, c'est carrément une icône de la chanson française. Un gars qui a fait vibré des dizaines de générations et toujours encore (allez avoue, toi aussi, tu fais parti des inconditionnels qui se trémoussent sur Alexandrie, Alexandra à 2h du mat en discothèque !). Bref, Cloclo on a dans la peau. Alors en faire un biopic, pourquoi pas. 

Et quel biopic. Bien que très long (2 heures 28), le temps passe en un éclair. Linéaire, il commence par l'enfance de notre Cloclo adoré : de ses débuts en Egypte, choyé par une mère omniprésente et un père tyrannique. Déraciné de sa terre natale, il débute dans la chanson en étant batteur. Logé dans un appartement miteux, Cloclo espère et force le destin à coups de boîtes aux chocolats. Car Mr a du du talent. Et le succès arrive enfin avec Belles, Belles, Belles pour ne plus jamais le quitter. On suit alors ses aventures amoureuses dont celle avec France Gall (la plus connue) qui va l'inspirer Comme d'habitube. Puis celle avec sa dernière femme avec qui il a eu deux enfants (un caché d'ailleurs). En plus d'être un chanteur talentueux, Cloclo était un homme d'affaire hors-pair, sans cesse sur tous les terrains : photographe de mode, directeur de maison de disque. Cette frénésie s'arrête brusquement le 18 mars 1978 avec la fameuse scène de la douche. Bing, Cloclo meurt au plus haut de sa carrière et rejoint la légende. Les paillettes ne sont plus. Et le petit Cloclo plonge dans le canal de Suez, c'est fini. Rideau. Et petite larmichette ! Car oui, Cloclo, c'est chialant, quoi. 

Florent-Emilio Siri dresse un portrait d'un personnage complexe à la fois perfectionniste, jaloux avec ses proches, tempétueux mais aussi très aimant (ses enfants, sa mère, ses nombreuses femmes). Cloclo était en avance sur son temps, reniflant les tendances (les claudettes, un principe innovant pour l'époque) et s'inspirant des States pour ses chansons. Contrairement au Podium de Yann Moix qui parodiait l'homme (ses frasques, paillettes et pattes d'eph ridicules), Cloclo se centre sur son personnage pour en montrer ses failles mais aussi ses bons côtés. Et c'est là qu'intervient tout le talent de Jérémie Rénier (bombe sexuelle en herbe, je suis amoureuse, ça y'est !). Il ne joue pas Cloclo, il est Cloclo (jusque dans ses moindres tics : la langue par exemple !). Un Cloclo attachant, agaçant mais un Cloclo tellement vrai. Tellement nature. Tellement beau aussi (oui, je suis midinette, j'avoue !). Bref, courrez voir Cloclo  rien que pour la prestation de Jérémie Rénier et bien sûr pour la BO : essentielle pour nos oreilles  et qui donne grave envie de taper du pied... et des mains aussi ! 

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"Je suis petit, j'ai les jambes arqués et j'ai une voix de canard" Cloclo quitté par France Gall


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