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La dame en noir (2012) de James Watkins

Publié le 19 mars 2012 par Flow

La dame en noir.

(réalisé par James Watkins)

(Véritable) activité paranormale.

 

 

Bonne surprise que ce petit film d'épouvante sans prétention qui parvient à installer une ambiance sombre et à distiller un suspense maîtrisé. Enfin la renaissance de la Hammer?

 

La-Dame-en-Noir-Affiche-France.jpg

 

Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets...

 

Délivrons nous d'un doute tout d'abord. Non, il n'y a pas de révolution ici et encore moins de nouveauté. Tout le spectacle macabre qui se déroule sous nos yeux a déjà été vu 100 fois ailleurs. Mais le film possède ce charme propre à ce genre bien précis: on avance en terrain connu mais on suit volontiers avec malice car c'est bien fait. On est complice du réalisateur et on se laisse avoir par les mécanismes horrifiques car on est là pour ça. C'est comme le lendemain d'une grosse cuite. On jure qu'on nous y reprendra plus mais on recommence le soir même car on aime se faire du mal. C'est exactement ce qui se déroule devant La Dame en noir

 

Nous pourrions accuser ce film de classicisme -et on aurait certainement raison- mais il le porte bien. On prend plaisir à retrouver les composantes d'un genre saturé. Un lieu angoissant occupé par des gens mystérieux, un épais brouillard masquant mal un manoir perdu au milieu du marais. Bien-sûr, les habitants cachent un sombre secret et la bâtisse est forcément hantée par de menaçants esprits vengeurs.

 

On retrouve le style gothique des vielles productions Hammer, cette société mythique du bis, avec ces énormes demeures menaçantes et ce graphisme froid, aux couleurs ternes. C'est un plaisir car il est évident qu'un soin particulier a été apporté aux décors. On est ainsi plongé dans ce cauchemar.

 

Et ça marche, les frissons sont bien au rendez-vous. Vous ne vous pisserez pas dessus de peur mais à coup sur, vous sursauterez plusieurs fois. Les fantômes sont malins et ne surgissent pas forcément là où on les attend le plus. A coup sûr vous en aurez pour votre argent. Par contre, évitez de vous mettre sous les enceintes si vous voulez conserver votre cœur intact (ce n'est plus mon cas).

 

Enfin, finissons avec Daniel Radcliffe. Il entame sa reconversion post-harry Potter. Et c'est difficile car on a du mal à le considérer comme un adulte marié avec enfant. Son rôle de binoclard va longtemps lui coller à la peau même s'il est évident qu'il a du talent.

 

 

Un bon petit film qui ne restera pas dans les annales mais qui offre certainement ce qui s'est fait de mieux dans ce genre sclérosé depuis pas mal de temps. Si vous aimez frissonner, laissez vous tenter.

 

 

Note:

pastèque commune


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