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Leshaker & Mimilie #8. La nuit nous appartient... ou pas.

Publié le 21 mars 2012 par Leshakerdecyril

Cette semaine Emilie et moi ne proposons pas un surf entre nos deux blogs car vous pouvez retrouver la même note chez elle ici-même. Au détour de notre envie, dans l'écriture, Emilie à commencé une histoire que je me suis appliqué à continuer. Une écriture à deux, pour un plaisir partagé.

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Je suis seule chez moi en train d’écrire mon texte pour LeShaker. Nous venons de passer une délicieuse soirée. Pourtant, je suis comme frustrée, j’avais envie de plus. Depuis que nous nous connaissons, nous avons toujours été sur la même longueur d’onde. Nous nous comprenons facilement et nos discussions peuvent durer des heures. Je ne suis pas folle, je sentais bien cette tension sexuelle entre nous, mais je crois que nous étions trop gêné. Hésitante, je suis sortie de sa voiture sans me retourner.

Tout à coup, j’entends des pas vers ma porte d’entrée. Serait-ce lui ? Non, il doit être en voiture aussi perturbé que moi …

Je m’approche doucement de mon entrée, sur la pointe de pied je colle mon oreille à la porte. Ne respirant plus, je regarde par le judas, juste pour voir au cas où …

Merde, c’est lui !!! Qu’est-ce que je fais ? J’ai envie mais si peur. Peur de ce qui va se passer entre nous. Si je le laisse entrer, je sais que nous allons vivre un moment inoubliable, mais à quelle fin ? J’angoisse totale, mon ventre est noué, j’ai les mains moites, et mon cœur bat la chamade.

Je jette un dernier coup d’œil, il n’est plus là. Si je ne le rattrape pas, il sera trop tard. Nous ferons comme si de rien n’était, comme si il ne s’était rien passé. Alors que je sais que c’est faux. « A un moment donné ma vieille, va falloir assumer ce que tu veux ! ».

Arf, j’ouvre la porte sans réfléchir, descends les escaliers deux par deux, arrive dans le hall en transe. Je l’aperçois au loin. Je cours, je ne veux pas louper le coche !

Je l’appelle. Il se retourne. Son sourire me transperce le cœur. On s’est compris, on sait.

Je m’arrête, sourie bêtement en me mordant la lèvre. Il met ses mains sur mes joues, et m’embrasse doucement. On se regarde intensément, quand je l’embrasse à mon tour, nous nous cherchons, nous nous tâtons du bout de nos langues. Je lui attrape la main, nous ne nous disons rien, et l’emmène chez moi….

Mimilie.

… et me voici dans la place. Je n’avais rien souhaité, juste passé une très agréable soirée en sa compagnie, comme souvent, comme toujours. L’instant reste figé, je regarde autour de moi et je dois bien l’avouer, elle me fascine, grande, très grande, mon regard se porte sur elle. Je ne dis rien, je pose juste un doigt sur sa bouche pour lui demander de ne rien dire.

Je ferme les yeux, mon visage se porte sur sa nuque, je traverse son corps du bout de mes lèvres, pour mieux la sentir, pour mieux la comprendre, pour mieux la déstabiliser.

Elle se lève, allume quelques bougies, fait glisser du son dans nos oreilles. Depuis l’instant où j’ai franchi la porte de chez elle en sa compagnie nous n’avons pas parlé. Elle sait. Je sais.

Et pourtant. Au détour d’un geste pour la couvrir de mes bras, de ce geste ou je devrais me laisser guider pour aller vers elle, je décide de me lever toujours dans un silence profond. Le temps pour moi de transpercer ce silence et lui dire « … que je vais tout gâcher, que demain nos regards vont changer, que je devrais partir, que c’est mieux ainsi… »

Je file vers la sortie, tel un zombie inutile, le temps passe vite en la porte de son entrée s’approche très vite vers moi et pourtant je suis au ralenti.

Elle me bloque. Elle pose un doigt sur mes lèvres, m’ordonne de ne plus rien dire de la soirée. Elle prend ma main, au passage souffle sur un ou deux bougies… le temps semble s’arrêter, je suis bien, je suis serein, dans ma tête c’est un zapping de nos années, de nos discussions, de nos émotions, de notre partage.

Elle fige son regard, je plonge le miens en elle, elle laisse glisser sa robe sur ses talons, mordille sa lèvre, j’aime la sensualité et le glamour qui se dégage de cette femme.

 Le reste de la nuit nous appartient.

LeShaker.


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