« Avec Hollande, la France retrouvera ses valeurs »

La Gazette de Nîmes a publié ce jour un portrait. Voici l’article retranscrit ci-dessous :

NICOLAS CADÈNE, 31 ANS, PARTI SOCIALISTE

Ses fonctions

Numéro 2 du PS dans le Gard, membre du Conseil national PS, membre de l’équipe de campagne de François Hollande.

Pour la présidentielle,

François Hollande intègre Nicolas dans son équipe, en charge des arguments, de la riposte et de la veille.

Sa famille

Des parents plutôt de gauche mais pas engagés.

Son déclic

« J’ai pris ma carte au mouvement des Jeunes socialistes un peu par hasard en 2002, juste après l’échec Jospin, c’est peut-être ça la raison d’ailleurs », énonce celui qui soutient en 2012 François Hollande, « le seul à pouvoir rederesser la France dans la justice. Il incarne le changement. Avec lui, la France retrouvera ses valeurs, nationales et internationales. Nicolas Sarkozy abaisserait encore la France et casserait encore plus la fonction publique s’il est réélu. Son bilan serait encore plus catastrophique que celui qu’on connaît. Voter Marine Le Pen, c’est voter pour une impasse. De ce qu’elle propose, rien ne fonctionne ».

Son parcours

Dans le cadre de ses études en droit parlementaire, Nicolas décroche un stage au groupe socialiste du Sénat en 2005. Puis Jean-Louis Bianco, ex-ministre, le recrute comme assistant parlementaire. « Tout le monde au Sénat me disait que c’était le meilleur, donc je lui ai demandé de venir », rapporte Jean-Louis Bianco, qui embarque aussi Nicolas avec lui en 2007 dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal qu’il dirige. Le jeune Nîmois hérite du travail argumentaire.

« Il impressionne par sa rapidité de travail », complimente Ségolène Royal, « faire des points rapides sur l’actualité et rédiger rapidement des notes, c’est l’un des plus performants pour ça ». L’échec de 2007 le marque mais Nicolas poursuit la politique et intègre de façon permanente l’équipe rapprochée de Ségolène Royal, sans abandonner son poste d’assistant parlementaire.  »C’est un pilier de l’équipe Royal, Hollande l’apprécie, c’est un collaborateur très précieux », ajoute Jean-Louis Bianco.

En 2008, Nicolas fait une percée timide au PS local : il figure dans les dernières places de la liste municipale PS et devient membre du secrétariat fédéral du Gard. « Il a une telle analyse politique, une telle réactivité, je lui vois un bel avenir politique », loue Jean-Louis Bianco, « il incarne la vraie relève ».

Son moment fort

Les premières réunions publiques de Ségolène Royal pour la présidentielle 2007 : « Le meeting de Charlety était magnifique, il y avait des jeunes, des vieux, des ouvriers, des aisés de tout. Cette ferveur populaire était marquante, surtout qu’on l’a organisé en trois jours ».

Sa déception

L’échec des Européennes en 2009. « J’étais candidat en position non-éligible mais nous avions mené dans la région une importante campagne ».

Ses ambitions

Si l’accord national tombe avec les Verts, Nicolas ne s’interdit pas d’être candidat aux législatives sur la 6e circonscription. Localement, Nicolas, co-animateur de la section PS Nîmes-Marianne œuvre pour une unité des socialistes pour 2014. « Tête de liste en 2014, bien sûr ça me tente, ce sera aux militants de choisir ! », confie-t-il.