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Chronique MDNA

Publié le 26 mars 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Chronique MDNA

Madonna est de retour aujourd’hui pour un 12ème album studio, intitulé mystérieusement MDNA. La chanteuse n’a d’ailleurs pas donné de réelles explications sur ce titre, si ce n’est que c’est une référence à ses fans qui parlent de ses disques en les désignant par leurs initiales. Depuis, tout est dit sur internet, personnellement, j’opterais pour Madonna’s DNA, puisque cet opus est un concentré de ce que la Madone a fait depuis ces dernières années.

En s’entourant de Martin Solveig, le plus vintage de nos DJs, et des Benassi Bros, qu’on pensait disparus depuis presque 10 ans, et en revenant vers William Orbit, le producteur du mythique Ray of light, cet opus avait de quoi intriguer.

Démarrant en trombe par Girl Gone Wild, dont nous vous faisions d’ailleurs découvrir ici le clip, on sent que MDNA va être orienté très club. Gang Bang, au titre étrangement sexuel pour une sorte de remake de Bang Bang (My baby shot me down) de Nancy Sinatra, écrit par Mika et produit par Orbit, nous plonge dans un univers beaucoup plus sombre, mais que c’est bon.

I’m Addicted, qui pourrait signifier l’addiction qu’a Madonna à l’amour de ses fans, nous fait revenir dans l’univers club des Benassi Bros, avec un mix flirtant avec de la trance. Il faut attendre Turn Up the Radio pour entendre Martin Solveig à la prod et reconnaître de suite les sons auxquels il nous a habitué, pour une chanson fraiche et légère. Suit dans la foulée, le premier single, Give Me All Your Luvin’ (feat. Nicki Minaj et MIA), lui aussi fidèle aux mix de notre petit frenchy.

Some Girls est un peu plus quelconque, mais Superstar et son côté un peu naïf, nous la fait oublier rapidement. I Don’t Give A démontre que Solveig peut proposer des sons originaux et marque la 2ème collaboration de Nicki Minaj sur l’album.

Les 4 dernières chansons de la version simple de l’album : I’m a Sinner (qui ressemble fortement à Beautiful Stranger, la BO d’Austin Power), Love Spent (très aérien), Masterpiece (la très jolie ballade de son film WE) et Falling Free (toute en douceur), toutes produites par William Orbit, nous font remonter le temps d’une dizaine d’années.

Sans être révolutionnaire, car c’est l’une des rare fois où Madonna n’est pas à l’avant-garde musicale ces dernières années, MDNA reste un bon album qui, espérons-le, prendra toute son ampleur sur scène lors de son 2012 World Tour.

« There’s only one queen, and that’s Madonna, b**** ». Si Nicki Minaj le dit, n’allons pas la contredire.


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