Magazine Politique

Bilan de la droite : cette fiscalité écologique que la droite n’ose pas

Publié le 28 mars 2012 par Aurelinfo

Sans-titre-copie-13.JPG Le bilan fiscal de la droite en matière écologique révèle son impressionnante propension à gâcher les embryons de filières industrielles française.
C’est le cas pour le stop-and-go fiscal, désastreux pour le solaire, du fait de son insécurité juridique. Souvenons-nous également de la fameuse taxe carbone, qui devait faire peser l’essentiel du coût de la pollution sur les foyers et ménages pour qui la voiture reste un outil essentiel. Véritable imbroglio fiscal, mité par une multitude d’exonérations diverses, elle n’aurait pas concerné 93 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine industrielle. Socialement injuste et écologiquement inefficace, elle aurait introduit une grave inégalité devant l’impôt et c’est au nom de ce principe qu’elle a été censurée par le Conseil constitutionnel.
Le bonus/malus écologique et la « taxe pique-nique », qui pénalisait uniquement les consommateurs, ont fait l’objet d’une série de volte-face pour aboutir à un renoncement. Les revirements de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement ont là aussi rendu ces dispositifs caducs.
Cet empilement de mesures mal engagées a décrédibilisé dans l’esprit des Français toute idée de fiscalité écologique en la rendant illisible. La Droite depuis 10 ans a manifestement renoncé à la développer.
Une véritable fiscalité écologique reste pourtant à construire : celle d’une nouvelle vision de la répartition des richesses, essentielle pour assurer la justice sociale et pour engager la transition écologique de notre système productif.

Source : Jeunes avec Hollande


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aurelinfo 1319 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine