Chronique d’Hiver

Un homme et une femme se rencontrent dans la rue sur un banc.

Il est inutile de dévoiler plus l’intrigue tant l’écriture de Jon Fosse est minimaliste (elle est par ailleurs décrite comme ceci).

Avec Hiver, nous sommes plongés dans une dimension presque parallèle, peuplée d’hologrammes. Nous ne saurions être surs que les personnages s’adressent finalement l’un à l’autre…

L’excellente gestuelle de la part des comédiens Violaine de Carné et Airy Routier, particulièrement synchrone avec les hologrammes donne un effet visuel très réussi, en revanche, Emilie Anna Maillet met en scène un univers assez conceptuel, qu’il pourra être difficile de comprendre pour un spectateur non averti de ce genre de théâtre très contemporain.

Autre petit point noir qui fait que je ne suis pas entré totalement dans la pièce, ce sont les dialogues trop répétitifs qui donnent une certaine lourdeur à l’ensemble.

A noter une exposition photographique dans le hall du théâtre intitulée Fenêtres sur scène – Acte III de Benoit Boucherot qui reprend les scènes de Hiver.

Hiver de Jon Fosse, Théatre L’Etoile du Nord (Paris 18^ème), les mardis, mercredis et vendredis à 20h30, les jeudis à 19h30 et le samedi à 17h30 et 19h30, jusqu’au 14 avril.

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