True Justice // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Parfois dans le monde des séries on peut faire des découverts que l'on préférerait ne jamais faire. Enfin, cela permet aussi de rire un bon moment. Alors que je me suis toujours refusé à regarder
la série-réalité de Steven Seagal où il y incarne son propre rôle, une série qui sert sûrement à lui lécher les bottes, je découvre donc maintenant True Justice, une vraie série créé par Steven
Seagal (oui, il fait tout à la maison, il écrit aussi, alors autant dire que ce n'est pas spécialement une bonne idée). Une série de Reelz, un bouquet de chaîne américain comme DirecTV. Ce que
m'a étonné dans un premier temps avec True Justice c'est de voir autant de têtes connues. Enfin, connues est un bien grand mot. Mais on a notamment Warren Christie (aka Cameron dans Alphas),
Meghan Ory (aka Ruby dans Once Upon a Time), Ben Cotton (aka Travis dans Hellcats) et bien d'autres encore. C'est donc un peu le jeu du qui est qui avec cette série. Intéressons nous ensuite,
après ce cast qui n'a rien à envier à une Breakout Kings (prenons le bas de gamme de la série policière), à l'histoire.
Certaines limites ne devraient pas être franchies. Oui, c'est le résumé de la série. Autant vous dire que Steven Seagal, pour s'assurer de pouvoir faire tout et n'importe quoi dans sa
série, a créé un pitch complètement con.
Steven Seagal c'est un panda avec une seule expression faciale et toujours la même technique de mouliné de bras. L'acteur ne semble même pas s'amuser et il a bien mal à être énergique. C'est un des problème de ce premier épisode, son équipe est bien plus intéressante que lui alors qu'il est sensé être le justicier principal. Evidemment, la série aurait pu être moins pire si l'on avait pas cette réalisation dégueulasse. Entre ces transitions dégueulasses que l'on croiraient tout droit sortie d'un soap opera, ou encore cette shaky cam pas super bien foutu, un cadrage qui laisse à désirer et un grain d'image old school qui passe assez mal. Au final, True Justice c'est une série boudinée et bourrine, aussi creuse qu'un volcan, et même si ce n'est pas ennuyeux (grâce à un procédé de réalisation dégueu mais permettant de nous infliger les scènes d'action), c'est nul quand même.
Note : 0/10. En bref, Steven Seagal pourrait se reconvertir en vrai flic et on en entendrait plus parler… Merci.