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#Toulouse, ville rouge, efface le rose des murs… du capital.

Publié le 06 avril 2012 par Mister Gdec

#Toulouse, ville rouge, efface le rose des murs… du capital.Source : Pascal Colrat

«Les socialistes ne comprennent pas…»

A la terrasse d’un bar, trois jeunes en bleu patientent avec un monaco. Ils sont à l’UMP. «On est venu voir», dit Franck, 23 ans, responsable des Jeunes populaires dans l’Aude. La mobilisation Front de gauche, ils n’y croient pas. «Pour moi, c’est un effet de mode. Leur programme est utopique». Plus loin, Marie-Pierre Vieu, présidente (PCF) du groupe Front de gauche au conseil régional Midi-Pyrénées ironise: «Les socialistes ne comprennent pas les ressorts de notre campagne… Ils ont oublié 2005. On n’est pas qu’un ”phénomène” Mélenchon. Nos initiatives publiques sont pleines, on retrouve d’anciens communistes qu’on ne voyait plus, des socialisants retrouvent la lumière et il y a des jeunes!»

La responsable communiste, 44 ans, se rappelle à sa première «lutte» étudiante, «sur cette place» en 1986, contre le projet de loi Devaquet. Hier à Toulouse, la génération de gauche née en 2005 avec la campagne pour le non à la Constitution européenne a prouvé qu’elle a su se rassembler. Et qu’elle compte bien s’émanciper.

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Toulouse, la ville rose a rougi aujourd’hui  de la ferveur du peuple de gauche qui se réveille enfin en écoutant Mélenchon, qui appelle à juste titre à l’insurrection civique, celle qui dépassera le cap du 6 mai 2012. Car quand bien même Hollande gagnerait ces élections, rien ne sera résolu. De cela, j’en suis convaincu, et c’est ce point central que l’on me reproche donc si violemment… A gauche, vraiment ? Cette gauche là s’est montrée si méprisante et méprisable envers ceux et celles qui n’ont d’autre tort que de vouloir défendre les intérêts des plus humbles…. que je ne sais plus trop quoi penser, sinon que les véritables conservateurs sont peut être bien à présent au PS. Et que ceux que l’ont traite si volontiers d’archaïques, quand ce n’est pas d’autre chose de pire, pourraient bien représenter la force alternative de demain. Mais oui, “les socialistes, ils ne  ne comprennent rien”.

Car, après Hollande, qu’on le veuille ou non,  il faudra faire face aux plans de licenciements qui n’attendent que ce feu vert pour se traduire en actes... Il faudra se montrer ferme et intransigeant face à la dictature des marchés qui réclameront leur dû de la sueur du peuple, plutôt que de celle de leurs dirigeants qui ont tant fauté… je vous parie qu’à peine cette gauche là installée au pouvoir, les agences de notation se jetteront sur la peau des malheureux comme une meute de  hyènes sur un cadavre pour s’en repaitre…. Et qu’on m’en veuille de penser que cet homme là – pauvre homme que je ne parviens même pas à détester tant il me fait peine à la perspective si prévisible de ce qui l’attend -  ne fait pas l’affaire, n’y change rien. C’est mon avis et j’entends qu’on le respecte. A bon entendeur, ou liseur…

Est-ce donc si normal, de laisser partir son fuyard de prédecesseur (on a bien vu aujourd’hui à quel point lui-même n’y croyait plus, et quelle détestation se traduit jour après jour de plus en plus fort au sein du peuple français, comme jamais avant lui) qu’on dirait prêt à organiser sa fuite à Varennes,  sans lui demander des comptes ?

Est-il normal de le laisser s’en tirer comme si de rien n’était, après tous les dégâts qu’il a causés, et pour couronner le tout avec cette fortune qu’il a réussi comme ses semblables, à accumuler pendant son mandat, alors que nous autres trimons comme de beaux diables, et tirons la langue à la fin du mois ?

Est-ce normal, de ne pas augmenter le SMIC sous des prétextes fallacieux, et se dire en outre, de gauche, là où les patrons du cac40 ne se sont jamais tant enrichis ?

j’ai 47 ans, bientôt 48, et de cette gauche là, j’en ai soupé, ne me nourris d’ aucune illusion fatale, et sais trop bien de quoi je parle… je ne l’ai pas quittée par hasard. Comme Mélenchon. Le combat continue. Avec ou sans 6 mai. Car mon combat, c’est celui contre cette machine infernale à broyer des innocents, des malheureux, des sans voix, des victimes qui ont bien peu de pouvoir pour changer la face des choses et leur maigre quotidien. Et mon combat, c’est celui de toute une vie. Je le leur doit. Par respect et reconnaissance pour le milieu dont je viens.

je ne crois pas qu’un gouvernement socialiste changera fondamentalement la donne,  éradiquera le chômage ou  la pauvreté, à l’heure où vivent dans notre pays plus de 8 millions de personnes avec moins que rien, où tant de gens sont en situation de mal ou de non logement…. Ces mots là, je n’ai cessé de les ressasser depuis que ce blog existe, parce que c’est ma principale préoccupation. je ne me bats pas pour moi, ce n’est pas de moi dont il s’agit. Et quand je vois la ” lightitude” du programme socialiste, qui n’a vraiment rien de commun avec celui de Mitterand en 81 malgré les tentatives ridicules de comparer outrageusement ces deux François là, jusque dans la gestuelle (c’est pitoyable), je me dis en mon âme et conscience que ce qui est annoncé n’est vraiment pas à la hauteur.

Oui, pour reprendre les mots du candidat du Front de Gauche ce soir au Capitole, à Toulouse :

 «L’insurrection est un devoir sacré de la République»

Et ceux qui ne veulent pas le voir et le comprendre faillissent gravement à l’idéal de gauche. Car si je ne sais pas où je vais, moi, je sais d’où je viens : Place au Peuple !


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