Mieux, Pop s'amuse à ne pas révéler ses plans jusqu'au tout dernier moment. Parfois même aux joueurs concernés, mais surtout à la presse.
"C'est une bonne question, mais cela ne vous regarde pas" lance le coach des Spurs dans le San Antonio Express-News.
"C'est vraiment une très bonne question, mais je dois encore y penser."
Joueur le plus reposé cette saison par rapport à ses blessures, Manu Ginobili ne savait pas à la sortie du match s'il allait à Salt Lake City pour le rematch ce soir. Danny Green en revanche lui sait.
"Ils m'ont dit d'amener mes fesses à l'aéroport."
Tony Parker, en bon pratiquant de Gregg Popovich, ne s'étonne même plus de ces absences impromptues.
"C'est son truc ça, il essaie de gérer tout le monde. Il nous dit avant le match qui joue et qui ne joue pas, tout le monde doit être prêt."
Hier, c'est Boris Diaw qui a bénéficié de l'absence de Blair pour démarrer aux côtés de Tim Duncan, pour une production d'ensemble satisfaisante.
"Nous voulons qu'il joue un peu pour qu'il voit ce que nous faisons. Il a fait de très bonnes choses mais aussi de très mauvaises. Il est toujours en phase d'apprentissage."
Un apprentissage de la méthode Popovich pas toujours facile à apprivoiser. Même si les résultats favorisent grandement ceci.
"Il a gagné plus de match avec nous en une semaine qu'avec Charlotte au total. Ce n'est même pas une plaisanterie, c'est un fait." rigole Parker.
La série de 11 victoires des Spurs sera encore en jeu ce soir à Salt Lake City mais cela n'inquiète certainement pas Popovich, qui n'hésitera pas à laisser quelques soldats sur le banc. Rendez-vous ce soir pour savoir qui jouera, et qui ne jouera pas.
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