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Critiques Séries : The Client List. Saison 1. Pilot.

Publié le 09 avril 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Client List // Saison 1. Episode 1. The Rub of Sugarland (Pilot).


Afin d'effectuer son grand retour sur le petit écran (et surtout parce que sinon, elle n'avait plus de boulot), Jennifer Love Hewitt revient avec une toute nouvelle série : The Client List. Adaptée du téléfilm qu'elle avait déjà tournée quelques années auparavant pour Lifetime, l'histoire reprend. Riley Parks est un personnage simpliste, sans vraie envergure et le pire c'est que la série ne va jamais assez loin. Elle effleure son sujet des doigts comme si elle le trouvait déjà sale. Sauf qu'il n'y a rien de sale dans The Client List, je dirais même que c'est tellement propre que l'on se demande si il se passe vraiment des choses étranges derrière ces rideaux. J'ai eu la mauvaise impression de voir une version américaine plus délurée de la série d'Arte : Vénus et je sais plus trop quoi. C'était déjà une horreur. Bref, The Client List manque le coche un peu de partout aussi bien dans la comédie (les corps poilus on a déjà vu ça dans tellement de séries avec des masseuses) que dans le dramatique (le départ du petit ami, l'arrivée du frère torse nu incarné par un Colin Egglesfield toujours en forme pour jouer des rôles qui servent uniquement à montrer ses abdos).
Ex-Reine de beauté du Texas, Riley Parks se bat désormais chaque mois avec son mari pour subvenir aux besoins de sa famille. Malheureusement, la crise ne les épargne pas. Et quand son époux se retrouve au chômage, Riley accepte un petit boulot dans un salon de massage. Elle découvre bien vite que les services proposés aux clients vont bien au-delà... Désespérée, acculée, elle n'a d'autre choix que de sombrer, elle aussi, dans la prostitution. Une double vie qui va s'avérer très difficile à gérer...

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Les moments s'enchainent sans grande fluidité (notamment le départ du petit ami qui est sûrement la partie la plus bâclée du pilote), et c'est là où le pilote pèche dans un premier temps. On passe du coq à l'âne sans réellement se rendre compte que l'on est déjà à la fin de l'épisode. Tout est monté de façon anarchique (rien que l'épilogue construit sur le principe du 4 semaines plus tard était inutile). On rempli donc ce premier épisode comme on peut, avec la présentation de Riley Parks, bien plus bâclée qu'intéressante. Le personnage est donc superficiel, on ne va jamais assez loin avec elle. Son job pourrait être un joli petit running gag sympathique avec quelques bonnes phrases ici et là, mais encore une fois rien de sulfureux. On est sur le câble (certes classique mais le câble quand même). J'aurais pensé que The Client List serait un peu plus olé olé, et donc un peu plus de l'acabit du téléfilm. Mais non, Lifetime a voulu transformer le sujet de base en drama familial imbuvable et chiant comme les prés. Il y avait pas forcément de potentiel à la base, ou alors infimement mais alors là, c'est encore pire.
Côté casting on a donc notre héroïne incarnée par la toujours très belle et avec des kilos en moins (spécialement perdus pour la série) Jennifer Love Hewitt (Ghost Whisperer, "Souviens Toi l'été dernier"). Elle est accompagnée de gens plus ou moins connus comme Loretta Devine (Grey's Anatomy) qui s'est recyclée ces derniers temps dans les rôles bien merdique. Ici en directrice de salon de massage. Elle n'est pas drôle et un poil irritante. L'an dernier elle était déjà dans State of Georgia, une sitcom bas de gamme d'ABC Family. Elle reste dans la maison Disney pour le pire (et le meilleur si l'on compte son rôle d'Adele dans Grey's Anatomy tout de même). Sinon on a aussi la belle plante, Colin Egglesfield (Melrose Place 2009, Rizzoli & Isles) qui ne sert qu'à tondre la pelouse. A quoi bon repousser ce jeune homme, Riley ? On sait bien que vous aller finir par vous mettre ensemble de toute façon. C'est le but même de la série. Et enfin, Naturi Naughton (The Playboy Club, "Fame 2009") que l'on avait déjà vu dans une autre série à la rentrée, très vite annulée et espérons le même destin à celle ci.
Note : 1/10. En bref, ennuyeux, complètement édulcorée, imbibée de sentimentalisme cul cul la praline sans aucune once de sulfure. Comme l'émission de dating à succès de feu Europe 2 TV dirait : NEXT !


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