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Canal du Midi: Villedubert, Trèbes, Capestang, des exemples du travail bien fait des VNF!

Publié le 05 avril 2012 par Denispar11

Contrepèteries   Elle est conquise par cet admirable beauté de sites

   Elle hésitait à dévoiler son but devant tant de candeur

   Drôle d'odeur le gant de cette braillarde

   La chanteuse laisse caresser ses tresses pendant les infos

Dicton Français :  Enseigne l'ignorant, il deviendra ton ennemi

Dicton Juif   Pour tomber on se débrouille seul, pour se relever on a besoin d'un ami

Dicton Africain   Même si le gnou mange l'herbe, elle continue à pousser

Proverbe Chinois  La mort est un repos pour le sage, pour les autres une soumission

Dicton du jour :

Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir.

Marat

Canal du Midi : Villedubert, Trèbes, Capestang, des exemples du travail des VNF.

Après Béziers puis Toulouse, un troisième exemple de l'état de notre Canal du Midi tellement bien entretenu par les Voies Navigables de France. Cette fois-ci nous allons voir le tronçon allant de Carcassonne à Béziers. Nous ne parlerons pas du port de La Redorte magnifiquement restauré grâce à la volonté de sa municipalité aidée par les collectivités locales. Nous ne parlerons pas non plus de nombreuses communes sises sur le canal telles Marseillette dont le Maire attend de savoir quand on lui remplacera les platanes abattus, Homps dont Véolia attend de prendre pied dans le port, Mirepeisset dont la rigole est envahi par des algues, etc... L'actualité immédiate nous a mené vers Villedubert et Trèbes ou des replantations ont été effectuées à grand renfort de publicités intempestives et déplacées, ainsi que Capestang, haut lieu d'un début de privatisation du Canal. Ces trois sites sont représentatifs du travail mal mené par ceux qui sont en charge de l'entretien ainsi que de la diversité des problèmes non résolus.

Villedubert:

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200 platanes ont été abattus entre les écluses 44 dite l'Évèque et 45 dite de Villedubert. Cette partie du canal est totalement différente de celle de Trèbes. Les platanes étaient plus éloignés des berges et les racines n'étaient pas visibles sur les berges, ou très peu. De plus on peut voir une tentative de tunage (technique de protection des berges) effectué au moyen de planches se sapin totalement inadapté pour une protection de longue durée. Les planches et les piquets retenant la berge commencent à pourrir par endroit. Mais il est évident que cette essence d'arbre est nettement moins chère pour les VNF. Nous avons pu admirer les réparations remarquables du ponton duquel
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Madame la Ministre Kosciusko-Morizet a embarqué. Ce ponton dont les photos sont jointes a été rafistolé au moyen de quelques vis cruciformes, et encore pas tout le ponton car une partie est plutôt branlante, voire pourrie. Sur le site de Villedubert, on peut également admirer les portes
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d'écluse dont les VNF ne daignent même pas ôter les branchages qui y sont accrochés depuis le début de l'hiver, et dont la rouille est une preuve supplémentaire du mauvais entretien général du monument et de ses bâtis. Quant aux alignements de tilleuls argentés (et non frênes comme les VNF avaient pu l'annoncer en Juillet 2011), il serait intéressant de savoir comment le choix a été fait. Une seule rangée sur chaque berge, éloignée d'environ 5 à 6 mètres de la berge, mais c'est l'un des endroits les plus larges du canal et nous avons pu constater que si les platanes qui ont une hauteur jusqu'à 40 à 55 mètres et une envergure proportionnelle couvraient le canal et formaient une voûte ombragée, il n'en sera certainement pas de même des tilleuls argentés qui atteignent au maximum 30 mètres et dont l'envergure est nettement moindre que celle des platanes. Ces tilleuls argentés extrêmement jeunes et qui n'arriveront à maturité que dans minimum 35 à 40 ans, ne couvriront jamais le canal comme le faisaient les platanes.

Trèbes:

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Haut lieu de la jardinerie ministérielle. 164 platanes y ont été abattus entre le port et l'écluse. Contrairement à Villedubert, pas de tunage et les platanes étaient beaucoup plus proches de la berge. Sur les alignements, rien à redire, une rangée côté route et double alignement côté promenade, des platanor chacun portant l'étiquette de son géniteur Mr Vigouroux et de ses papas putatifs Rouy et Imbert. Mais voilà, comme VNF ne fait jamais le travail complètement, il ne fallait pas chercher très loin le problème. Il avait bien été annoncé par les Voies Navigables un coût unitaire des platanes de 5000 euros se décomposant en 1000 euros pour le géniteur et les papas, 1500 euros pour abattre le platane malade et 2500 euros pour refaire les berges, ce qui faisait 5000 euros par
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42.000 platanes = un peu plus de 200 millions d'euros. A Trèbes, les berges n'ont aucunement été restaurées et le travail est donc fait à moitié mais les coûts annoncés restent les mêmes. Que va-t-il se passer quand les racines (que vous pouvez voir sur les photos) vont être pourries, soit dans cinq à six ans? Eh bien les berges vont s'effondrer dans le canal et les plantations le long de la route risquent fort de suivre le mouvement. Ces plantations sont donc un leurre de plus de la part des VNF. A Trèbes, nous pouvons toujours admirer la maison du gardien du canal en ruine et dont les VNF et la municipalité actuelle ne semble pas vouloir modifier l'aspect. Il en est de même du moulin dans un très mauvais état et pour lequel au moins une proposition de reprise a avorté, le prix demandé par VNF étant prohibitif.

Capestang:

Nous avons déjà parlé des problèmes de Capestang et nous y reviendrons très bientôt. Rappelons toutefois que la gestion du port de Capestang et Poilhès vient d'être attribuée à la Société Véolia qui après son éviction du port de Ramonville aux portes de Toulouse, désirait plus que tout mettre un pied sur ce canal dont la capacité en volume d'eau représente 90 millions de mètres cube. Nous avons été alertés par des habitants de Capestang ainsi que par des occupants de bateaux concernant l'installation de bornes modernes pour l’alimentation en eau et électricité, ceci directement sur les berges de ce monument classé et la consolidation des berges qui consisterait en un bétonnage et réalisation en bois “traité”. Mais a-t-on demandé quelque chose à l'UNESCO pour faire de tels travaux sur les berges donc dans la zone sensible normalement gérée par les VNF? Nous aimerions voir l'accord sur travaux de la part de l'UNESCO qui ont été immanquablement avisés d'un tel projet. Nous ajoutons à ce problème le remarquable travail effectué à l'entrée de Capestang sur environ 200 mètres. Les platanes ont été abattus et non remplacés. Une tentative de tunage a été effectuée sur cette partie mais il faut aller voir le résultat, piquets carrés ou ronds, planches de mauvaise qualité, grillage avec de la terre pour couronner le tout. Résultat les bateaux se prennent dans le grillage et les piquets carrés abiment les coques des bateaux.

Alors nous posons à nouveau les questions: Quand Monsieur Chatillon va-t-il remettre son rapport contenant l'agenda paysager? Qu'en est-il des travaux de consolidation des berges? Quand vont commencer la globalité des travaux? Quand des études sur l'épidémie du chancre vont-elles être faites et proposées au public afin qu'on sache? Quand nos politiques vont-ils enfin comprendre que le Canal du Midi est en danger? Quand va-t-on interdire ce grand n'importe quoi dans les zones sensibles du Canal du Midi?


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