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The company men

Publié le 13 avril 2012 par Cajj

(présidentielles2012)


Cette semaine, j'ai découvert ce film, the company men. C'est la vie, pardon le drame, de 3 cadres américains victimes d'un licenciement économique. C'est l'histoire de cette rencontre avec le rouleau compresseur qu'est le chômage dans une Amérique en crise. 3 super cadres dont la vie explose en vol ; l'un, incarne le rêve américain ; ancien ouvrier, il est devenu cadre supérieur avec ses émoluments à l'américaine ; à 60 ans, il ne vaut plus rien ; juste bon au suicide.


Et là je me suis dit, qu'est-ce que notre futur président connaît au drame du chômage ?
Hollande ? On devrait l'appeler Sir Hollande car il fait partie de la véritable aristocratie française moderne. Pas celle de la naissance. Mais celle de l'ENA qui vous anoblit : elle vous octroie l'emploi pour la vie et les meilleures places en raison d'un exercice intellectuel réussi à l'âge de 20 ans !!
Sarkozy ? Je ne doute pas de sa compassion que je crois sincère. Mais lui est de la race des winners, et sa circonscription électorale (Neuilly) d'origine n'a jamais été à concquérir ; elle est une assurance tout risque en vie politique. Son métier "avocat" est un métier orienté conquête de clients pas d'emplois.
Mélenchon ? Bayrou ? Voilà deux enseignants de la fonction publique française. Sans commentaire.
Le Pen ? Une permanente de l'entreprise familiale, le FN financé par l'Etat français et l'impôt

Dupont-Aignan énarque (cf. Hollande). Joly, magistrate, pas mieux mais le parcours mérite l'intérêt. Nathalie Arthaud, professeur agrégé (cf. Bayrou et Mélenchon). Cheminade, énarque lui aussi, comme Hollande et Dupont-Aignan. Ah oui ! Poutoun, ouvrier syndicaliste.


Je veux bien croire à leur miséricorde. Mais je rêve que l'électeur français considère que d'avoir affronter le chômage, la vraie réalité du chômage, donne au candidat concerné un supplément de considération et d'intérêt. Inversement, ces 5 là, les cadors français de la politique et de "l'emploi" devraient nous faire peur. Avec eux, je ne suis pas rassuré.

Je ne doute pas qu'une élection soit une conquête d'électeurs. Mais conquérir un électeur —et je sais de quoi je parle— ça n'est pas recevoir une lettr de plus pour vous dire que votre candidature s'arrêt là —et je sais de quoi je parle—.


cajj


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