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« J’encule le cinéma Français » dit Kassovitz, et moi je dis bravo Kassovitz !

Par Jacquesh

kassovitz 

Il y a des tout petit journalistes, petits chiens-chiens de garde de la grande famille bourgeoise du cinéma — Journalistes prolétaires invités aux agapes et tolérés à condition qu’ils applaudissent ou conspuent quand ils faut,opérant à Libé aux Inrock ou ailleurs —, qui ironisent comme il convient sur la sortie de Mathieu Kassovitz, l’un des rares réalisateur français à avoir effectivement fait autre chose qu’un téléfilm ces dix dernières années. 

Ce qu’ils n’aiment pas chez lui ?

C’est bien sûr ce qu’ils n’ont plus depuis qu’ils travaillent aux Inrocks : Je ne dis pas le mot, c’est un gros mot.

Les petits caniches à leur mémère auxquelles on a retiré les gonades, vont donc harceler la brebis qui s’éloigne du troupeau et qui n’est plus protégé par la famille. On aime de moins en moins les gens qui sont là pour dire quelque chose dans la profession. C’est certainement pour cela que Mathieu Kassovitz n’y a plus sa place et que des les médiocres Dani Boon et Kad Merad prospèrent.

Comme Mathieu Kassovitz  je n’ai pas vu Intouchable, ce genre de catharsis cinématrographique anti raciste plein de clichés insuportables qui réunie un large public des bourgeois de la Pagode au plouc de multiplex. Je ne me mets pas à genou devant le succès non plus. « Seul le succès est juge de ce qui est bon ou mauvais ici-bas » disait Hitler et ce n’est pas les critiques de cinéma qui vont le faire mentir. Excusez de la citation si elle vous semble hors propos, mais l’économie de marché appliqué aux biens culturels n’est-elle pas une sorte de fascisme ?

J’avais tout de même été voir les Chtis pour m’assurer qu’un téléfilm moyen de gamme pouvait s’assurer vingt millions de téléspectateur pourvu qu’il soit porté par la bonne volonté de ladite critique, mais en principe quand je vais au cinéma, je veux voir du CINEMA. Le problème c'est que, comme dans tout les Arts, il faut pour faire du CINEMA un peu de courage, et pas seulement du fric, autrement on fait de la télé. Or, le courage est une vertu en voie de disparition et plus encore dans le petit milieu de 7ème Art.
Alors Mathieu Kassovitz c’est vrai, dépare dans la profession. Il a du courage et il est sincère. Malheureusement, il ne pourra pas espérer le soutiens des prolos, qui le voient comme un fils de… et qui  le lyncherons volontiers sur les forums après que les journalistes aient entamé le travail.

Certains comme moi, je veux dire, des gens qui aiment le CINEMA et qui sont libre de penser et d’écrire un article ici même prendront tout de même leur plume pour défendre le réalisateur de La Haine, même si il n’y a rien à gagner, si ce n’est le sentiment d’avoir apporté son soutiens a quelqu’un qui le méritait me semble-t-il, et qui a fait au moins un bon film contrairement à un tas de réalisateur Français.

Quand on voit Mathieu Kassovitz et qu’on l’écoute, on voit et on écoute un être humain animé par un souci de vérité et une volonté de dire les choses... Et quand bien même il serait parfois dans l'erreur, il m'est bien plus sympathique que ses réalisateurs confits qui viennent récupérer leur prix engoncés dans leurs tailleurs d’illusionnistes, ou de ces vieux ringards qui continuent de prospérer en oubliant pas d'aller manifester avec leurs écharpes rouges et défendre la loi Hadopi (On ne citera pas de nom).

Bref, Kassovitz est d'une franchise infréquentable, et il ne faut pas s'étonner  si les Inrock et Libé, presse de pacotille et de héros en carton, le conspue. 


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