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Grey’s Anatomy : Allaitement aux bons vins…

Publié le 13 avril 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Grey’s Anatomy // Saison 8. Episode 19. Support System.

Après le plutôt ennuyeux et mauvais épisode de la semaine dernière, Grey’s Anatomy revenait cette semaine avec sûrement ce qu’elle a pu faire de mieux cette année. Il n’y a pas de grandes intrigues réellement développées, mais ce n’est pas un souci, car le côté complètement ailleurs de l’épisode, naviguant par moment entre l’épisode écrit sous GHB ou par une Shonda Rhimes allaitée à plusieurs sortes de vins en même temps, moi j’ai adoré. Je veux bien que Grey’s Anatomy ait perdue de ses lettres de noblesse, c’est assez flagrant par moment, mais elle peut revenir au top d’un coup d’un seul, d’un coup de baguette magique. Les personnages étaient au top de leur forme, et je pense notamment à Sloan. Ce dernier se retrouve à la place de chef de la chirurgie pour un jour, afin de remplacer Hunt qui pour l’occasion se retrouve chez lui afin de régler ses petits soucis de couple. Mais Sloan en chef de la chirurgie c’est excellent. Non seulement parce que son entrée fût drôle, mais aussi parce qu’il était à fond dans ce rôle là, et loin d’être ennuyeux comme Hunt. D’ailleurs, ce que je reproche à Hunt c’est de n’avoir jamais eu la poigne d’un soldat à la tête du département. Il pouvait mener très bien sa barque, mais malheureusement je le trouve un peu fade.

Ce n’est pas Kevin McKidd le souci, mais bel et bien son personnage qui ronronne un peu trop. Alors Sloan apporte la fraicheur dont on avait besoin dans Grey’s Anatomy, il apporte cette dose d’humour et de légèreté dont j’avais besoin moi aussi. Au fond, je pense que le fait que ce soit exceptionnel était également une bonne idée. Même si à plein temps cela ne me dérangerait pas. Bien que, Sloan est un homme du monde de la chirurgie plastique et donc d’un univers de minutie. Ce qui cause quelques frictions avec le reste du staff qui voient la chirurgie d’un autre point de vue. Pas celui de la perfection mais la meilleure façon de sauver une vie, pas forcément la meilleure. Cela permet donc de remettre aussi en cause la place de Sloan en tant que chef de chirurgie et ce n’est pas plus mal. Pendant ce temps, Callie coach Meredith afin qu’elle soit prête pour les « boards », qui est leur examen le plus important. L’idée de nous apporte un examen est bonne car d’une part il y aura forcément de l’esprit de compétition et j’adore ça dans Grey’s Anatomy, mais aussi parce que cela apporte une intrigue potentiellement intéressante à raconter.

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Meredith aide les autres résidents, inclus Cristina, qui pense qu’elle pourrait échouer. Ce serait bien une première pour la première de la classe que Cristina est et fût. J’aime bien cet esprit là, cela permet notamment de nous offrir quelques petites lignes de dialogues pour Lexie qui est prise pour un disque dur vivant durant l’épisode. Amusant et fun, cela apporte là encore un peu plus de WTF à l’épisode. Cette décontraction permet de passer un très bon moment. Je dirais même que j’ai bien ri quand Meredith remet en place tout le monde « No more use of my sister as a database. She's broken ». Lexie et Meredith sont deux sœurs qu’il faut mettre plus souvent dans des situations communes. C’est bête de ne plus les exploiter comme deux personnages liés par une partie de leur sang tout de même. Bailey se fait inviter à des cours de salsa par son homme. La scène de l’invitation, sur fond de musique espagnole était là aussi surprenante. La scène en elle-même est une belle surprise qui permet tout de suite de nous intéressé à ce que l’on nous raconte. Du WTF made in Grey’s Anatomy que je trouve savoureux et bien écrit.

Mais Bailey se retrouve surtout embarquée dans une soirée entre amies (avec un « e ») avec Arizona, Callie et surtout Teddy. Les filles veulent éviter que cette dernière plonge en pleine dépression et vont donc la prendre sous leur aile. C’est mignon. Enfin, Cristina et Hunt tentent enfin de régler leurs problèmes. Owen révèle à sa femme qu’il l’a trompé avec une autre. On a même le petit flashback explicatif, qui fait lui aussi parti des moments étrangement tournés et mis en scène de l’épisode. A la fin de l’épisode, Cristina se demande ce qu’elle fait là finalement, pourquoi elle se met à pleurer pour un homme dans sa salle de bain alors qu’elle devrait être entrain de préparer un examen important pour sa carrière (et Owen qui… s’en moque complètement d’ailleurs, il n’aura aucune réaction, stoïque, quittant l’appartement comme si il n’avait plus rien à dire à une femme qu’il a aimé et aime encore à mon avis). Cristina se rend compte dans cet épisode qu’elle a beaucoup évolué en si peu de temps et Grey’s Anatomy est assez forte. On ne s’en rend pas vraiment compte car c’est presque minime les avancées, mais les personnages évoluent toujours. Au final, j’ai adoré cet épisode, très soigné au niveau de l’écriture, apportant un peu de légèreté mais aussi une mise en scène originale et aguicheuse.

Note : 9/10. En bref, quand Grey’s Anatomy est bonne, elle peut être très bonne.


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