Qui aurait pensé qu’un jour le Maroc aurait un gouvernement dirigé par un leader du P.J.D.! Même les militants et les sympathisants les plus dévoués de ce parti n’y croyaient pas!
Entre ceux qui craignaient cette éventualité et ceux qui la combattaient, le P.J.D. a continué son petit bonhomme de chemin et face vide politique et idéologique qu’ont laissé derrière eux les partis traditionnels, le parti de Si Benkirane a fini décrocher la timbale et le fauteuil de “chef de gouvernement”!
Là encore, beaucoup s’attendaient à des faux-pas, à des hésitations, à des erreurs, à des maladresses, à des reculades, à de la précipitation! Bref à tout ce que la méconnaissance ou plutôt la mal-connaissance des arcanes du pouvoir pouvaient provoquaient!
Certains se sont offusqués de certaines déclarations!
D’autres se sont gaussés de certaines prises de positions!
D’aucuns se sont inquiétés de certains projets!
J’étais de ceux qui craignaient l’arrivée du P.J.D. au gouvernement. J’ai été assez peu enthousiaste face aux premières déclarations de Si Benkirane. J’ai trouvé certaines sorties de ses ministres plus politiciennes que vraiment politiques.
Pourtant, je dois bien avouer que, à l’expiration de ce délai symbolique de 100 jours, le gouvernement de Si Benkirane semble tirer son épingle du jeu!
Si le roi continue a occuper le centre de l’échiquier national, le gouvernement et son chef ne sont pas en marge ni à la traîne!
Peut-on tirer un bilan de ces trois mois?
Cela n’aurait pas de sens, compte tenu des difficultés auxquelles le gouvernement actuel doit répondre.
Mais, après trois mois de présence, maintenant que la loi de finances est votée, une fois que la période d’essai est dépassée, une fois que les marques sont prises et que les dossiers sont ouverts, il serait temps que l’on passe à du concret.
Dans la vie d’un gouvernement, il n’y as qu’un seul “cap des 100 jours”!
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