Allô Maman, C'Est Encore Moi

genre: comédie
année: 1991
durée: 1h20

l'histoire: Mikey a maintenant trois ans. James, son baby-sitter, a épousé Mollie, sa mère. Mollie annonce un beau jour à son époux qu'elle attend un bébé. Neuf mois plus tard, Julie voit le jour. Mikey n'apprécie guère cette nouvelle rivale.

la critique d'Alice In Oliver:

Et oui, contre toute attente, le premier volet, Allô Maman, ici bébé a cartonné au cinéma. Une suite était donc inévitable !
Bienvenue (ou pas) dans Allô Maman, c'est encore moi, réalisé par Amy Heckerling en 1991. A la base, le premier épisode pouvait s'appuyer sur une formule simple mais qui semble avoir séduit le public au cinéma, à savoir faire parler un bébé farceur et braillard via une voix-off qui serait censée nous fait rire, tout du moins, sourire.

Au niveau des acteurs, cette comédie paresseuse réunit John Travolta, véritable spécialiste du cabotinage, Kirstie Alley et Elias Koteas.
Dans la version originale, Bruce Willis, Roseanne Barr et Damon Wayans se chargent des voix-off. Même chose pour Daniel Auteuil, Pascal Légitimus et Dominique Lavanant pour la version française.

Allô Maman, c'est encore moi reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier volet. Attention, SPOILERS !
Mollie (Kirstie Allen) et James (John Travolta) sont désormais mariés et vivent des jours paisibles en compagnie de leur mouflet toujours aussi logorrhéique, donc, Mikey. Un beau jour, Mollie apprend qu'elle est à nouveau enceinte.

Mikey est alors persuadé qu'il va enfin avoir un petit frère. Malheureusement pour lui, c'est une petite soeur, Julie, qui fait son apparition neuf mois plus tard.
Voici donc un deuxième rejeton à nous tenir la conversation. Cette suite reprend donc le même principe que son prédécesseur.
Seule différence: vous en avez deux pour le prix d'un.

Ensuite, faute de scénario, le film compte sur les disputes entre Mollie et James pour nous tenir en haleine. Quant à Mikey, il jalouse sa petite soeur et refuse par exemple de lui prêter ses jouets.
Pourtant, malgré les apparences, les deux moutards s'apprécient. Voilà donc l'ultime révélation de ce second opus lors d'une séquence d'incendie plutôt pathétique au passage.

Inutile ici d'attendre le moindre gag. Déjà, à la base, le premier film faisait office de petit nanar à la morale un peu redondante.
Mais que dire alors de cette suite, incroyablement paresseuse et incapable de délivrer la moindre séquence hilarante ?
Cette comédie tourne rapidement autour du pot après un petit quart d'heure de bobine. Sinon, pour les suicidaires, il existe un troisième chapitre, intitulé Allô maman, c'est Noël.

Note: Mais non !

 
Allô maman, c’est encore moi ! - Bande Annonce FR