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Canblaster & Sam Tiba, Reworks, Dorian Darner, Statue @ Omega Zenith de Toulon

Publié le 15 avril 2012 par Wtfru @romain_wtfru

Canblaster & Sam Tiba, Reworks, Dorian Darner, Statue @ Omega Zenith de Toulon

Après avoir écumé les Plages Electroniques à Cannes depuis plusieurs étés en compagnie des plus fines plumes de WTFRU, c’est en petit comité qu’on se déplace chez les rouges et noirs.
Les Zoo Electro assurent depuis quelques années des concerts autour de la musique électronique pour la nuit varoise. Après avoir fait le tour de mecs d’une French Touch bien lointaine à présent. Toulon a vu donc défiler depuis 4 ans des artistes comme Les Petits Pilous, Danger, DatA, Para One, Surkin, Noob, Don Rimini, Das Glow etc. Dans la région, on attendait avec impatience un tel événement qui se compte sur les doigts d’un cabillaud.

Chemise à fleurs et rosé pamplemousse à la main, c’est décontracté que l’on est parti à l’Omega Zenith, bien contents de ne pas devoir amener 15 filles et acheter 3 caisses de champagne pour au final avoir le privilège d’assister à DJ Mistral dans la première boîte venue. Nous arrivons devant l’immense bâtisse et il nous semble être à peu près 22h30 au vu des étoiles ( car oui nous ne sortons jamais sans notre astrolabe sur la côte d’Azur).
La salle est à moitié remplie, on ne peut plus classique, à l’image du set de Statue qui finissent de mettre le feu à un bon nombre de personnes. Le timing est parfait, le temps de se faire quelques connaissances et de se rentre compte qu’on ne pourra pas siroter de pastaga mais seulement de la despé et de la HK. Et surtout que l’autre moitié des gens est dans le coin fumeur et que nos deux équidés préférés font leur apparition.

Zoo, quoi de mieux pour représenter le label grandissant qu’est le Club Cheval. On ne vous le présente plus, les précédents articles  l’ayant déjà bien abordé (Article Live Myd Sam Tiba et Panteros). Nous aurions aimés venir déguisés en loutre ou en dorade mais n’étant pas à domicile et sans prendre la température au préalable nous avancions dans l’inconnu.
On appréhendait le fait que de tels AMNI (Artistes Mixant Non Identifiés) débarquent sur les terres de Mayol et de l’UMP, mais quand une ville de la côte d’Azur arbore un téléphérique en son sein, il faut s’attendre à tout.

 
Vous l’aurez compris, c’est au tour de Canblaster et Sam Tiba. Leurs deux looks différents tranchent nettement le duo en deux mais leur complémentarité marche une fois de plus à merveille. On a le plaisir de galoper sur le célèbre Hot as hell remixé par le premier et un Barbie weed à l’actif du deuxième. Un coup de Bustem’ up ou encore un reworked de Flat Beat insoupçonné. Les hits qui furent la gloire de la House française jadis, cotoîent les sons tropicaux des deus gugusses. Flutes et percussions fusent, on se croirait au far-west, à Rio, dans une écurie de Compiègne et à Ibiza en même temps.


Pata-clop! Pata-clop! Pata-clop! Pata-clop! Pata-clop! Pata-clop! Pata-clop!

Au final, deux ou trois hipster nous bassinent avec le Club Cheval mais restent plus scotchés à leur clope Pall Mall dans le coin fumeur que dans le public. Les autres, quand à eux, apprécient ce doux dépucelage hippique comme il se doit et la salle est à son optimum de fréquentation. La paire de poney a finalement le quinté gagnant, tout le monde est revenu pour voir la fin de leur set et on arrive à se retrouver serré alors qu’il reste encore 30m² de libre dans la salle. C’est chaud!

Un petit tour à Amsterdam dans les water puis à l’air libre. Car oui, c’est monseigneur Reworks et Dorian Darner qui arrivent sur scène. Et la minimale ça se savoure!!
Bizarrement la programmation a voulu démarrer avec le lyonnais. Depuis le premier regard jeté sur le flyer de la soirée, on savait qu’on ne serait plus qu’une vingtaine auprès des artistes après le départ du Club mais rien ne nous arrête, si le premier nous ressort le même set qu’aux Nuits Sonores 11′, la soirée va finir en apothéose.

 Il aurait fallu intervertir les deux derniers, mais  ce constat est de courte durée, on ne se soucie plus de savoir si un tel aurait mieux fonctionné que l’autre. Reworks envoie tuerie sur tuerie, il nous sert du Marek Hemmann, du Elef ou encore du Brickhouse. Mais visiblement ça n’accroche pas, enchaîner avec du pur et dur relève d’un truc beaucoup élevé que la despé pour nos amis toulonnais. La salle se vide rapidement, il est temps pour eux d’errer dans la ville et de finir l’after en boîte.

Nous étions surs que la soirée aller retrouver un second souffle et c’est Dorian Darner qui nous l’a insufflé. La foule ne fait clairement pas partie d’un public d’habitués et il le comprend vite. On finit sur Mars en compagnie de Supermayer, Gui Boratto, Dusty Kid et autres. Le Set est ultra maîtrisé et il arrive à contenter les derniers survivants qui n’ont pas quitté le concert après la fin du PMU.


Hallucinatogènique!

Quoi de plus beau que de finir sur un Nights Off de Siriusmo survitaminé pour clôturer cette soirée qu’on aura, au plaisir, pas vu passer.
Le plus grand port militaire de France aura accueilli une des meilleures artilleries du moment dans une guerre où les autochtones ne se seront véritablement pas battus.
Tout ça pour dire qu’il faut sauver le soldat Electro sur la rade de Toulon.

Thomas


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