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LOCK OUT: Critique du film

Par Pulpicons

LOCK OUT: Critique du film

Initié par Europacorp et weareproducteurs.com, voilà donc LOCK OUT, la nouvelle production Luc Besson. C’est à dire pitché, budgété et packagé par le Monsieur. Ne comptez pas sur moi pour dire du mal du bonhomme, il fait bosser du monde, et le résumer à certain type de produit, serait oublier les centaines de jolis films indépendants produits par Europacorp, I love you Philipp Morris par exemple. Il a aussi contribué grandement à la mise sur orbite de carrières internationales, cf Jason Statham, en engendrant des actions movies qui n’avaient pas franchement bonne presse. Jason ne manque d’ailleurs jamais une occasion de remercier son ami Luc.

Mais si Luc Besson a fait beaucoup pour la carrière de Jason Statham via Le Transporteur (1,2,3), il n’a pas eu les moyens de se l’offrir sur Lock out. Pour l’occasion, il est donc allé rechercher un ex acteur de premier plan en la personne de Guy Pearce, sosie malgré lui de Stéphane Rousseau le comique québecois, comparse de Franck Dubosc (Voir ici et ) . Et c’est là qu’est l’os. Il manque à Lock Out l’impassibilité cynique d’un Jason Statham voire d’un Vin Diesel. Avec son budget serré de 20 millions de Dollars,  Lock out ne boxe bien entendu pas dans cette catégorie.

On est beaucoup plus proche d’une production Corénne  habituée à obtenir le plus en disposant du moins, et c’est à cela que les réalisateurs James Mather et Stephen St.Leger se sont employés. On retrouve quelques « motifs » chers à Luc Besson, comme les (faux) cheveux courts de Maggie Grace, évoquant vaguement Nikita. Techniquement, et contrairement à certaines critiques, les CGI des séquences spatiales sont plutôt convaincants, offrant même des Lens Flare virtuels. Un cran en dessous, la poursuite de la séquence d’ouverture lorgne vers Minority Report mais en reste à la préviz. Le scénario impose d’entrée un style très BD et progresse selon une trame convenue en gardant une pièce du puzzle -bien vu- pour la fin.

On attendait mieux du film c’est vrai, mais pas de quoi fouetter un chat cependant, Lock out est à prendre tel qu’il est, imparfait mais bien tenté, et on peut parier qu’il fera passer le temps plus vite aux passagers des vols long-courrier.


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