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Mozart, publicitaire avant tout

Publié le 20 avril 2012 par Jeanne Walton

Mozart1 Mozart, publicitaire avant tout

La flûte enchantée, portée par l’air de la Reine de la Nuit fait son grand retour ! Tous ceux qui sont nés dans les années 70 et 80 doivent encore avoir en tête une marque de riz, Taureau ailé, qui avait gravé dans nos esprits ce passage indémodable de la Flûte Enchantée. Trente ans après, c’est Toyota qui reprend le même passage, pour une pub sans doute moins iconique. Il y a six mois, certains nous ont beaucoup parlé de l’exploitation quasi simultanée du Lacrimosa, du même Mozart, par deux publicités pourtant d’univers bien différents: l’une était un parfum signé Yves Saint Laurent, l’autre un café, L’Or de Maison du Café.
Bien sûr, on peut également rappeler l’utilisation de Mozart par Air France pour sa dernière campagne. Une exploitation surprenante et qui brouillait un peu les cartes du territoire musical exploité jusqu’alors par la marque depuis les Chemicals Brothers en 1999.

Difficile d’interpréter ce grand retour de Mozart en publicité. Même s’il n’a jamais quitté les écrans, le génial créateur salzbourgeois semble trouver une nouvelle jeunesse sur les écrans publicitaires français depuis quelques mois. « Valeur sure » pour certains, panne de créativité pour d‘autres, reste que la question est aussi celle de l’empreinte que Mozart peut laisser à la fois pour les consommateurs des produits en question et pour les amateurs de Mozart.

Une chose est sure. Mozart, on ne sait pas si ça rapporte beaucoup, mais ça coûte bien moins cher. Problème : l’attribution. Cisco et Quick qui avait utilisé la Symphonie N°25 l’ont vite abandonnée. Son emprunte était supérieure à celle de la marque. Pour être plus clair, la pub faisait davantage la promotion de la musique que celle de la marque.


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