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White Fence – Family Perfume vol 1 [2012]

Publié le 24 avril 2012 par Feuavolonte @Feuavolonte

white fence family perfumeWhite Fence
Family Perfume vol 1

Woodsist
États-Unis
Note : 8/10

Par Mathieu Catafard

Avec la sortie de son album Family Perfume Vol.1 & 2 et son projet collectif, Hair, avec Ty Segall, la carrière de Tim Presley semble avoir pris son envol pour de bon cette année. Presley arrive ici avec son troisième album solo. Toujours sous le nom bizarre de White Fence, le chanteur a décidé de sortir ses deux volumes coup sur coup. Le volume 2 sortira d’ici la fin du printemps.

Quelques doutes planaient sur les capacités du Californien à se réinventer. Restant toujours dans un style lo-fi aux accents garage rock très prononcés, il est facile de se répéter et de s’user rapidement. Or, Presley est plus mature, confiant et surtout, inventif. Il puise à fond dans les années 60 mais avec un son bien à lui.

Les très belles balades folks Balance Yr Heart, Hope! Servatude, I Have No! et Hey! Roman Nose permettent d’apprécier la voix de Presley qui est autrement souvent fondue dans ses guitares fuzz. L’excellente Breathe Again rappelle les albums solo de Syd Barrett accompagnée d’une exquise slide guitar en fond. Sur A Hermes Blues et Take Away Lifes Endless Take, Presley rappelle joyeusement le son des guitares rock garage des années 60 de la compilation Nuggets. La primitive chanson punk-rock Down PNX  donne envie de tout casser. It Will Never Be est le morceau le plus audacieux de l’album. Débutant avec un brillant refrain à la Brian Jonestown Massacre, la chanson nous introduit ensuite dans un cocktail acide. Supporté par une lourde batterie et une basse accrocheuse, le synthétiseur crée une atmosphère de folie psychédélique digne du premier album de Pink Floyd.

Évidemment, l’album n’est pas parfait. Il y a des erreurs de temps au niveau de la batterie sur quelques pistes. Puis sur Soaring, Daily Pique Number 2, le son y est chaotique et pénible.

Enfin, j’ai été agréablement surpris par ce premier volume de Presley, la deuxième partie promet. Reste à voir si le californien pourra reproduire l’atmosphère de son album le 13 mai prochain au Il Motore. Il y sera avec Ty Segall et les Strange Boys.


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