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Petit Copé ne deviendra jamais grand… c’est Ségolène Royal qui l’a prouvé

Publié le 24 avril 2012 par Kamizole

Petit Copé ne deviendra jamais grand… c’est Ségolène Royal qui l’a prouvé

(Jour N+2) « Coup de grisou » épingle Copé-roquet ! Les grands esprits se rencontrant, je reçus en même temps sur ma boîte des dessins de Pierre Ballouhey qui semblent lui faire écho Je rappelle qu’il est dessinateur de presse et que si vous souhaitez les reproduire, ne manquez jamais de signaler leur provenance en crédit photo… C’est son gagne-pain. Je vous laisse maintenant en de très bonnes mains : bonne lecture !

Le premier tour de l'élection présidentielle est enfin terminé. Pour notre plus grand soulagement et notre plus grande joie François Hollande arrive en tête avec 28,63% des voix suivi par Nicolas Sarkozy à 26,98%. L'animal politique est blessé et à n'en pas douter va se défendre férocement comme il en a l'habitude...

Face à des partisans de gauche pas triomphalistes pour deux sous, N.Sarkozy a donc envoyé ses Pit-bulls bien dressés aux museaux fumants et aux cerveaux bien remplis des trois ou quatre éléments de langage à débiter constamment.

Rachida Dati, ressortie pour l'occasion de ses revues de mode, aux dents toujours aussi acérées, Xavier Bertrand le trop gentil toutou écarté un temps de son parti mais dont la bile se déverse abondamment, Juppé le fielleux, celui qui lance des vacheries d'un air dégagé, et enfin, toujours égal à lui-même, maître Coppé sûr de lui et de ses petites phrases assaisonnées d'acide chlorydrique.

Syndrome du caméléon ou ordres de l'Elysée, la tactique bien rôdée était donc de couper la parole en permanence à leurs détracteurs, de les harceler, de les ensevelir sous des monceaux de mensonges et de fausses questions  d'anecdotes dramatisées dans le seul but de cacher le triste quinquennat qui n'en finit plus d'agoniser sous nos yeux

La meute était lâchée n'obéissant plus qu'à la voix intérieure de leur maître. Mais sitôt qu'une proie désignée prononçait par exemple "vote des immigrés aux élections locales" cela réveillait immédia-tement chez eux leur instinct de prédateur (réflexe de Pavlov), les crocs se faisaient plus acérés, les propos plus mordants, les paroles plus incisives, les muselières étaient enlevées !

Paroles de la victime déchiquetées, phrases coupées en morceaux inintelligibles, aboiements répétés et agressifs, pas un instant de répit, pas un bout de de membre de phrase qui ne soit pas coupé, haché menu, non reconnaissable. Même la bourgeoise qui s'éclaire à la parole du gourou, l'écologiste de salon, la très diaphane NKM était elle aussi transformée en louve assoiffée de sang !

Comment peut-on expliquer ces dérèglements cérébraux, ces êtres "si charmants" transformés le soir des élections en bêtes si furieuses autrement que par des expériences chirurgicales dans les laboratoires secrets de l'Elysée, opérées peut-être par un scientifique de renom, un docteur Jekyll revenchard qui aurait à en découdre avec une gauche qui l'aurait humilié, un Claude Allègre du cerveau en quelque sorte ?...

La soirée terminée, tout le monde rentre à la niche en s'appliquant comme des automates la méthode Coué qu'il faudra rebaptiser en méthode Copé "Le combat continue , on va gagner".

Le lendemain midi Lundi 23 Avril, invité au JT de France2 à 13heures, le chef de la meute hurlante, la voix cassée d'avoir trop aboyé la veille, affrontait une de ses proies favorites, celle qu'il a traîné dans la boue de nombreuses fois sans jamais arriver à en arracher un morceau, une des plus illustres gardiennes de l'équipe de Hollande, Ségolène Royal !

Traitant François Hollande "d'anguille" ou de "planqué", avec ce petit sourire pincé bien connu qui l'a fait surnommer "l'homo rictus", le grandissime François Copé croyant sa victime à terre s'est ramassé une volée de bois vert qui le dissuadera d'affronter de si tôt cette grande dame du Poitou intelligente et tranquille qui avait en 2007 fait sortir tant et tant de citoyens de leurs cités.

Dénonçant la tactique qui consiste à mépriser l'autre candidat, à suivre les mots d'ordre encourageant le "pugilat" et tous ces coups si bas, elle a rappelé que leur préoccupation à eux était de "ramener la politique à un certain niveau" ! Et vlan dans les dents.

La suite ne fut qu'une série de petits aboiements du petit roquet à son pépère qu'Elise Lucet a dû rappeler à l'ordre plusieurs fois afin qu'il lâche les mollets de cette dame trop grande pour lui .

Et puis avec cette simple phrase "Si vos arguments étaient si efficaces alors pourquoi avez-vous été battu si sévèrement dans votre propre ville, vous le patron de l'UMP ?", elle l'a terrassé ! Quelques bredouillements, quelques rictus incontrôlés, le ventre à l'air, le museau en sang, notre petit Copé avait salement écopé !

En effet à Meaux, ville de François Copé ,François Hollande a même battu sa moyenne nationale avec 33% contre un pauvre score de 27% pour son "cher" patron Nicolas Sarkozy !

Celui comme disait Ségolène Royal qui a été désigné à la tête de l'UMP "sans vote ni débat, par caporalisme" et qui comparait Ségolène Royal à Marine Le Pen de qui pourtant l'UMP avait volé les billes et qui avait prononcé ces paroles méprisantes "Royal est en délire quotidien", "elle injurie la Francevient de se ramasser la seule volée qui vaille, celle des urnes !!

Ségolène avait inventé sur la muraille de Chine le terme "bravitude", déclenchant chez N. Sarkozy celui de la "méprisance", pour Copé-Roquet j'ai envie de parler tout simplement de "néantitude" ou encore de "petitude", termes qui lui vont comme un gant... de boxe .

Car personne ne peut arriver à la cheville de cette femme qui a subi les coups de tous côtés et qui revient sur le ring pour défendre une cause "plus grande qu'elle", celle d'une gauche respectueuse et qui a comme ambition de servir l'Etat mais pas de s'en servir !

Le 6 Mai votons tous sans état d'âme pour un candidat qui ne pratique pas la chasse à courre aux immigrés, aux assistés et aux pauvres... François Hollande.


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