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CIPAC, Frac, une pétition en faveur des réseaux de la culture néolibérale et de la spéculation

Publié le 25 avril 2012 par Lilioto

CIPAC, Frac, ensemble pour une pétition en faveur des réseaux de la culture néolibérale et de la spéculation ! Artistes, ne signez pas la pétition CIPAC et CGT spectacle en faveur de la financiarisation et de la spéculation sur les œuvres d’art qui réunit la bureaucratie culturelle, nos institutions et des gros marchands d’art. Une pétition pour alimenter les réseaux qui jettent les artistes en France dans la misère sociale et l’exclusion artistique.
Cette pétition n’est pas en faveur de la création artistique mais en faveur d’une financiarisation de la culture par une intensification de l’industrie culturelle de masse qu’il ne faut pas confondre avec une simple marchandisation comme lorsque les artistes ou les petits marchands d’art vendent simplement le fruit de la créativité artistique. Les institutions d’art contemporain en France utilisent l’argent du contribuable pour organiser des expositions d’artistes connus sous contrat dans des grosses galeries d’art contemporain alors que ce sont ces dernières qui devraient financer leurs expositions. Les expositions publiques ne sont pas créées pour faire du marketing commercial d’où les grosses galeries d’art tirent des profits en allégeant leurs frais tout en se servant de ces expositions publiques comme vitrine commerciale pour faire monter la cote de leurs artistes et favoriser la spéculation.
Des milliers d’artistes plasticiens talentueux sont écartés de ces expositions publiques, vivent au RSA, subissent des humiliations dans des circuits d’insertion où ils sont soumis à des tests psychologiques sous prétexte qu’ils seraient des parasites sociaux. Une politique culturelle pétainiste qui renoue avec cette volonté politique d’assimiler l’artiste créateur auteur non officiel à une vermine sociale. Une politique culturelle néolibérale qui comme au début du 20e siècle écrase et broie les pratiques libres et autonomes d’artistes où l’artiste n’était qu’un imagier de la propagande culturelle officielle ou comme sous le dogme religieux. Aujourd’hui les artistes en France qui refusent cette culture néolibérale, la financiarisation de nos vies, de notre culture dont les seules visées sont la spéculation à haut profit sont humiliés, interdits d’exposition. Les artistes plasticiens, peintres, sculpteurs, installateurs, performers qui ne se reconnaissent pas dans ce marché international véreux de l’art contemporain subissent les mêmes vexations, persécutions, brimades que nos anciens. Nous sommes écartés de la vie culturelle de nos cités, interdits d’atelier grâce à la spéculation immobilière, interdits d’expositions publiques car les élus refusent de nous prêter des lieux alors que nous sommes porteurs de projets. Cette pétition en faveur de la création artistique CIPAC – CGT spectacle n’est en réalité qu’une pétition en faveur de la survie de réseaux qui mangent grassement sur le dos des artistes plasticiens créateurs auteurs en France. Cette fausse pétition en faveur de la création artistique est une pétition qui éclipse les artistes des champs libres et autonomes de l’expérience esthétique. C’est une pétition en faveur de la servitude de l’artiste face à ces commanditaires, une pétition pour une régression culturelle qui renoue avec les passés les plus sombres de notre histoire. 

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Frac, Drac, CIPAC, FRAAP, CNAP, snap cgt (artistes plasticiens), CAAP, des réseaux ou se mêlent la bureaucratie culturelle, le marché véreux de l’art contemporain et des artistes subventionnés au service des gros collectionneurs d’art contemporain, industriels et financiers. Ils sont tous en faveur de la globalisation du néolibéralisme culturel appelé ordinairement mais à tord mondialisation. Le mot anglais de cette prédation financière est globalisation traduit comme tel dans les autres langues excepté en France où la traduction française a été mondialisation pour tromper les français. Cette globalisation est une globalisation planétaire financière et industrielle, une globalisation d’une prédation cruelle et féroce. 

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Emmanuel Latreille est directeur du Frac Languedoc Roussillon (fonds régionaux d’art contemporain)  qui dépend du président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, monsieur Christian Bourquin. Emmanuel Latreille est aussi président du CIPAC (encore un qui est spécialiste du cumul de mandat ou de fonction, etc.), le CIPAC une soi-disant fédération des professionnels autoproclamés de l’art contemporain qui ne représente pas les artistes plasticiens en France essaie de manipuler les artistes dans l'art contemporain pour l’élection présidentielle 2012. Une coalition ou une collusion CIPAC et la CGT spectacle appelle les artistes à signer une pétition en faveur de la création artistique alors qu’ils ne sont pas artistes auteurs créateurs, une pétition de la honte. Lire l’article : http://0z.fr/JBm_S

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