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Contrabande (2012) de Baltasar Kormakur

Publié le 25 avril 2012 par Flow

Contrebande.(réalisé par Baltasar Kormakur)

Nul, nul, nul comme toujours.

 

 

Attention, navet en vue.

 

Contraband.jpg

 

Chris Farraday a tiré un trait sur son passé criminel et s’est construit une vie paisible avec sa femme Kate et leurs deux fils, jusqu’au jour où son jeune et naïf beau-frère Andy manque à ses engagements dans une opération de trafic de drogues montée par l’inquiétant petit caïd local Tim Briggs. Pour aider Andy à s’acquitter de sa dette, Chris est forcé de reprendre du service et se tourne vers ce qu’il connaît le mieux : la contrebande.

 

Non vraiment, une semaine après avoir vu ce truc, je ne l'ai toujours ni digéré, ni compris. Enfin, pour ce qui avait à comprendre. Imaginez. Vous cherchez un simple film d'action banal parce que vous avez le cerveau en compote et réfléchir ne vous intéresse pas. Un petit tour du côtés des bandes-annonces et là, vous tombez sur celle de Contrebande (première erreur). L'histoire est assez conne et classique pour vous assurer le mode no-brain recherché. Soit un type au passé criminel qui a raccroché pour vivre une vie de famille, obligé de replonger pour la protéger. Des histoires comme celle-là, Hollywood nous en vend mille par an. Et puis, il y a pas mal d'explosions et d'action dans ce trailer, c'est intéressant (deuxième erreur). A postériori, il est clair que ce qu'ils daignent nous montrer est un immonde mensonge. Il n'y a, à tout casser, que deux, trois scènes qui nous extirpent de notre sommeil. Bien évidemment, c'est celles qu'on voit en boucle dans le trailer.

 

Bref, on déchante vite, d'autant que ce qui est proposé pour patienter entre ces scènes est nul à chier. Pseudo-suspense, personnages inintéressants et crétins, péripéties capilotractées et j'en passe. Ils tentent tellement de rendre leur film nébuleux, en rajoutant artificiellement des ramifications cachées, qu'on n'y comprend plus rien (mention spéciale aux méchants mafieux de Panama qui volent une bâche sans que l'on sache pourquoi avant la toute fin pour alors se rendre compte de la connerie des scénaristes).

 

Quant à la roublardise du héros qui use de multiples stratagèmes pour niquer la gueule des méchants, elle se hisse à peine à la hauteur des idées de Michael Scolfield dans un des pires épisodes de Prison Break. C'est pour dire le niveau...

 

 

Ne vous faîtes pas avoir par la présence de Wahlberg et Beckinsale, ce film est du niveau d'un téléfilm de seconde zone. Ce serait votre troisième erreur.

Note:

Pastèque de la honte


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