Ecclestone en colère

© Nick Webb

Le week-end dernier le petit monde de la Formule Un s’est déplacé dans le royaume de Bahrein, en proie à de nombreuses manifestations anti-gouvernementales,  pour y disputer le quatrième grand prix de la saison. Alors que de nombreux acteurs du sport-auto et du monde politique appelaient au boycott de la manche, la FIA et la FOM de Bernie Ecclestone ont soutenu mordicus le déroulement de l’épreuve en avançant l’argument qu’un sport n’a pas à se mêler de la politique de l’Etat l’accueillant.

N’en déplaise à M. Ecclestone, de nombreux médias ont critiqué la position adoptée par les dirigeants de la F1, qui affirmaient, selon eux, le soutien au régime Bahreïni.  Celui-ci s’est d’ailleurs empressé d’utiliser la course pour tenter d’unifier son peuple grâce au slogan « UniF1ed. One nation in Celebration« .

Bernie Ecclestone avait pourtant demandé aux autorités de ne pas l’utiliser mais celles-ci n’en ont fait qu’à leur tête.

« Nous leur avons demandé de ne pas utiliser ce logo. J’avais vu d’autres projets, différents de celui-là, » déclare Bernie Ecclestone. « Mais il y avait des troubles dans ce pays avant qu’ils commencent à utiliser ce slogan. Il n’y a que deux événements où la politique entre en ligne de compte, la F1 et les Jeux olympiques, car les retombées médiatiques sont énormes. Il y avait un grand tournoi de Golf dans ce pays avant l’arrivée de la F1 et il n’y a eu aucun problème. »