Découvrez dans La Ronde Du Temps, une analyse sur le marché de l’Horlogerie Suisse, avec ses acheteurs et exportateurs.
Les acheteurs de montres Suisse :
« En valeur absolue, Hong Kong est le premier débouché pour l’horlogerie suisse avec quelque 3,2 milliards de francs. Une importante part des montres est cependant réexportée. Les Etats-Unis suivent, avec 1,7 milliard de francs, et ce malgré une chute vertigineuse de 37,9% en 2009. Mais la région du monde à soutenir le plus la croissance de l’industrie horlogère suisse est l’Asie. En 2010, le continent a absorbé plus de 50% de la valeur exportée, soit quelque 8,5 milliards de francs. Il affiche en outre la plus forte croissance avec +34,6% par rapport à 2009. La Chine, à elle seule, dépasse pour la première fois en 2010 le milliard de francs avec 57% de croissance. Le prix moyen de 800 francs (prix export) des montres exportées en Chine fait également de ce pays un eldorado pour les marques de luxe. Les horlogers y réalisent une part très importante de leur chiffre d’affaires. Selon une étude de la banque Vontobel, Swatch Group serait ainsi l’acteur le plus exposé à cette région du monde avec 33% de ses ventes réalisées en Chine. »[1]
On peut noter sur ce graphique que l’Asie est aujourd’hui le principal marché et client de l’horlogerie suisse, notamment avec Hong Kong (19,7%), la Chine (6,8%), sans oublié d’autres pays très important tels que le Japon, la Corée du Sud. On peut aussi y ajouter le Moyen-Orient.
Les exportations horlogères Suisse :
« En six ans, de 2003 à 2008, les exportations horlogères suisses ont explosé de 67%. Une envolée fulgurante stoppée en 2009 par la chute d’un tiers des ventes à l’étranger. Les horlogers n’ont cependant pas dû attendre longtemps avant de retrouver le sourire : dès l’année suivante, le résultat équivalait à celui de 2007. Le portrait-robot de la montre suisse exportée en 2010 est une montre mécanique en acier. Ce métal habille en effet une pièce sur deux. Quant aux garde-temps mécaniques, ils ont représenté 18,9% du total des exportations et 72,1% de la valeur. Cela signifie tout de même que plus de 80% des montres « Swiss Made » exportées sont dotées d’un mouvement à quartz, parmi lesquelles quelque 12 millions de Swatch. »[2]
On peut noter grâce à ce graphique la puissance de l’horlogerie suisse. En 2010, elle a retrouvée son niveau d’avant crise avec une exportation de 16 158 MIO de CHF. On peut dire que ce secteur ne s’est jamais aussi bien porté.
L’histoire de l’horlogerie et de son patrimoine est ancrée au plus profond de la culture helvétique. Comme nous l’avons vu précédemment, la fabrication de montres inclus un savoir faire, une technique mais également des valeurs et normes de qualités au travers du « Suisse made » qui confère aux industries une reconnaissance à l’échelle mondiale.
Le salon International de la Haute Horlogerie, qui s’est tenu à Genève en début d’année a montré l’excellente tenue du marché du luxe horloger.
L’année 2011 s’est clôturée avec un exercice record, il est donc intéressant de souligner la capacité de résilience de industrie horlogère helvétique qui a su faire face à la crise économique.
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[1] http://www.wthejournal.com/pages/horlogerie-suisse-en-chiffres
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