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Atomic Cyborg

Publié le 06 mai 2012 par Olivier Walmacq

atomic_cyborg_affiche

Genre: science fiction, action
durée: 1h35
année: 1985

L'histoire: En 1997, au Nouveau-Mexique, le Professeur Mosley se bat pour empêcher la construction de nouvelles structures dans des quartiers surpeuplés. Turner, riche industriel, envoie Paco Queruak, un cyborg, pour l'éliminer. Mais Queruak échoue. Ce dernier est alors poursuivi par les hommes de Turner.

La critique d'Alice In Oliver:

Pour les amoureux du nanar, Martin Dolman, de son vrai nom, Sergio Martino, reste le réalisateur du plus mauvais film du genre post-apocalyptique.
J'ai nommé 2019, après la chute de New York. Véritable spécialiste de la série B, Sergio Martino revient, toujours sous le pseudo de Martin Dolman (ce qui fait tout de même plus américain pour vendre un film), avec Atomic Cyborg, réalisé en 1985.

Pour les fans du cinéma bis, Atomic Cyborg reste une petite référence. Non pas que le film soit bon (oh non !) mais parce que cette série B constitue un vrai plaisir coupable. Inutile de rappeler l'histoire, franchement débile et juste prétexte à toute une série de bastons. En résumé, Paco Queruak est un être à moitié robot, à moitié humain, donc, un cyborg. Au niveau de ses influences, Atomic Cyborg oscille entre le premier Terminator, Over The Top et les films avec Bud Spencer et Terence Hill.

A Cyborg

Voilà un mélange pour le moins original et savoureux, à condition de tenir les promesses annoncées. Sur ce dernier point, Atomic Cyborg n'a jamais peur du ridicule et semble avoir conscience de sa nanardise.
Premièrement, cette série B souffre désormais du poids des années. Le scénario nous transporte dans un avenir proche, donc, en 1997 (hum...).
Cherchez l'erreur...

Paco Queruak est chargé d'éliminer un scientifique défenseur de la bonne cause. Mais le cyborg ne parvient pas à éliminer sa cible.
Poursuivi par les hommes de Turner, Paco veut désormais vivre paisiblement avec sa fiancée. A partir de là, Atomic Cyborg vient renifler du côté de Terminator. Sur ce dernier point, Martin Dolman nous refourgue une séquence de bras robotisé, clairement calquée sur le film de James Cameron.

atomic C

Hélas, Martin Dolman n'est pas James Cameron. C'est sans compter sur son acteur principal, à savoir un certain Daniel Greene, qui vient donc jouer le cyborg de service. L'interprète doit saquer deux phrases dans le film.
Daniel Greene est totalement inexpressif et monolithique. On a trouvé encore pire que Dolph Lundgren ! Toutefois, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux.

Les amateurs reconnaîtront certains visages bien connus du cinéma bis: John Saxon, George Eastman, Janet Agren, Claudio Cassinelli et Donald O'Brien.
Certes, Atomic Cyborg est un gros nanar décomplexé du gland. Mais force est de constater que l'on ne s'ennuie jamais.
Si vous aimez les parties de bras de fer, les corps bodybuildés, les cyborgs moisis et les bastons ridicules, vous serez totalement transportés par ce mauvais film sympathique.

Note: 04/20 (objectivement, impossible de mettre plus)
Note nanardeuse: 16/20


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