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En direct: soirée électorale 2nd tour.

Publié le 06 mai 2012 par Notrefaute
EN DIRECT: SOIRÉE ÉLECTORALE 2ND TOUR.
"Je porte mes félicitations à notre nouveau président de la République M. Hollande"
La France a voté le changement. François Hollande est le nouveau président de la République française. Si les chiffres ne sont pas encore définitifs, à 20 heures, le socialiste est annoncé vainqueur avec 51,9 % des suffrages contre 48,1% pour le président sortant Nicolas Sarkozy. Militants et sympathisants attendent l'arrivée du nouveau président, actuellement dans son fief de Tulle en Corrèze, qui devrait rejoindre la place de la Bastille pour un discours historique, la gauche n'ayant plus connu la victoire depuis François Mitterrand sur Jacques Chirac en 1988. La participation est estimée entre 80 et 82%, légèrement plus qu'au premier tour il y a deux semaines mais moins qu'au second tour de la présidentielle de 2007. A 57 ans, celui que personne n'attendait, qui n'a jamais exercé de responsabilité ministérielle et était donné battu par Dominique Strauss-Kahn jusqu'au 14 mai 2011 au sein d'une primaire socialiste inédite, va accéder à l'Elysée. La passation de pouvoirs devrait avoir lieu aux alentours du 14 mai.
Deux candidats et un seul bulletin. Ce dimanche, 44,5 millions d’électeurs sont attendus dans les bureaux de vote, pour élire le prochain président de la République française. Avant de choisir celui qui présidera le pays pendant cinq ans, 20 minutes met en avant cinq points importants de ce second tour.
                                abstentionSi l’abstention constitue un facteur important du scrutin, depuis 1974, le taux de participation au second tour est toujours plus élevé que celui du premier. Cela a été également le cas lors de la précédente élection présidentielle, même si la participation, très élevée au premier tour (83,77%), n’avait pas spécialement bondi au second (83,97%). Lors du premier tour du 22 avril, le taux de participation s’était élevé à 79,48%. 
Résultat indécisMalgré un resserrement entre les deux candidats, François Hollande semblait toujours tenir la corde au niveau des intentions de vote. Nicolas Sarkozy, parti en guerre contre les instituts de sondage et les observateurs au soir du premier tour, qui l’avait vu arriver en deuxième place (27,18%), continue pourtant à croire à «une surprise» pour les résultats de ce second tour. En 2007, après être arrivé en tête au premier tour, avec 31,18% des voix, Nicolas Sarkozy s’était ensuite imposé avec 53,06% des voix, contre 46,94% pour la candidate socialiste Ségolène Royal. 
Report des voixC’est l’une des principales clés de ce scrutin. Si un sondage, publié au soir du premier tour, laissait penser que le candidat socialiste disposait d’un réservoir de voix plus important, comment celui-ci va-t-il se concrétiser dans les urnes? La décision de François Bayrou de voter pour le candidat socialiste fera-t-elle basculer à gauche les voix du centre? Une autre interrogation est de savoir si la campagne d’entre-deux-tours de Nicolas Sarkozy, très à droite, lui aura permis de rallier à sa candidature des électeurs de Marine Le Pen, créditée de 17,9% des voix après le premier tour. 
Ce second tour pour Nicolas Sarkozy…
Sa réélection constituerait une surprise. Même si le candidat UMP semble y croire encore et parle de victoire sur «le fil du rasoir», de nombreux sondages l’annoncent pourtant perdant, ces derniers jours encore. Cette victoire validerait également le choix du candidat UMP de chasser sur les terres du FN, dans cet entre-deux tours de l’élection. Et puis, en cas de réélection, Nicolas Sarkozy a dit qu’il mettrait en place un nouveau gouvernement dans les 48 heures. 
… Et pour François HollandeFrançois Hollande réclame aux électeurs une «victoire ample». Son élection signerait le grand retour des socialistes au pouvoir. Plus aucun candidat PS n’a en effet pu accéder à la plus haute responsabilité du pays depuis François Mitterrand, et ses deux mandats successifs, de 1981 à 1995. Une défaite de la gauche, qui administre pourtant une majorité des conseils généraux ou régionaux, poserait alors la question de la capacité du PS à diriger la France. Ce que le parti socialiste n’a plus fait depuis plus de quinze ans.

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