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Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 21.

Publié le 07 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Desperate Housewives // Saison 8. Episode 21. The People Will Hear.

Le changement c’est la semaine prochaine, avec la fin d’une série emblématique des années 2000 : Desperate Housewives. Je ne peux retenir mes larmes en écrivant ces lignes car c’est le changement de toute ma vie de sériephile. C’est comme si je tournais une page de ma propre vie, et que je disais : demain, je ne revivrai jamais ça. Et c’est vrai finalement, dans une semaine je n’aurais plus de nouvel épisode de Desperate Housewives à voir, plus rien. Les personnages quitteront la Lane à tout jamais. Je n’aurais jamais voulu les quitter. Ce nouvel épisode n’était pas parfait, on ne peut pas dire non plus qu’il n’était pas exempt de facilités scénaristes tout ça pour que Gaby culpabilise du fait que sa meilleure amie, Bree, puisse se retrouver en prison pour un crime qu’elle n’a pas commis, mais son mari. D’ailleurs, Carlos il était où dans cet épisode ? Bref, cette semaine débute donc le fameux procès de Bree Van de Kamp. Procès classique et malheureusement peu original. J’ai même trouvé la plupart des scènes de témoignage de nos petites préférées vraiment mal jouées. Mais il ne faut pas retenir ce genre de choses à deux épisodes de la fin de la série.

Bree est amoureuse de son avocat, mais elle doit aussi trouver avec lui un moyen pour s’en sortir. Il y a de nombreuses scènes dans le début de l’épisode qui s’apparentent légèrement à du remplissage, et c’est dommage. Desperate Housewives n’a jamais inventé le fil à couper le beurre, mais au moins, chaque année, elle avait le chic pour nous amuser. Alors évidemment, cet épisode joue sur la nostalgie. Bien évidemment, notamment avec le petit discours de l’avocate de la défense. Mais au fond, voilà un épisode, qui, sans rien offrir du tout, m’a plu. Je ne me suis pas ennuyé, je n’ai juste pas réfléchi. J’ai juste regardé, apprécié, jusqu’à la dernière seconde car je sais que cette mélisse, il n’y en a plus beaucoup, seulement 1h20… et je ne voudrais pas la gâcher. Le procès de Bree est donc raté si l’on juge avec un regard très critique, mais il y a de l’émotion, et des moments touchants comme cette scène finale entre Bree et Gaby. Et puis il y a aussi Gaby qui, petit à petit, prend conscience de ses erreurs : celles de ne pas avoir pris conscience du fait que sa meilleure amie pourrait en prendre pour 20 ans de prison. D’ailleurs, Gaby était encore une fois dans la caricature, un personnage qui tente d’amuser en faisant toujours trop de geste, trop de mimiques. Cela va me manquer terriblement.

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L’autre gros point de cet épisode c’est l’intrigue autour de Lynette et de Tom. Alors que leur séparation brutale l’an dernier avait été gérée avec beaucoup de simplicité et d’entrain, cette fois, on tente de tout faire pour les remettre ensemble avec beaucoup moins de finesse. Le scénario est truffé de facilités et de moments étranges. Sans compter que j’ai beaucoup de mal avec celui qui incarne le patron de Tom… Et justement, ce dernier se fait largué par Lynette, Tom va prendre la défense de sa femme et se faire virer. C’est dommage vous ne trouvez pas ? J’aurais bien aimé qu’il garde sa vie professionnelle en plus de Lynette. Mais j’ai cette malheureuse impression que l’on ne peut pas être heureux ET en amour ET professionnellement parlant dans Desperate Housewives. Je n’ai pas le souvenir que ce soit en cas en tout cas (peut être la pizzeria des Scavo, mais au début ce fût laborieux). Il y a de bons moments, et le dernier épisode de la série sera celui où ils vont enfin se retrouver. Enfin, c’est ce que l’on suppose étant donné qu’il retrouve ses sentiments enfouis pour son ex femme. Enfin, Susan qui hérite encore une fois de l’intrigue la plus moisie de l’épisode.

Cette dernière tente de convaincre Porter de prendre plus soin de Julie et d’être là pour elle, sauf que Susan ne se rend pas compte que Porter travaille dans un fast food et deux autres jobs pour tenter de subvenir aux besoins de son fils plus tard. Susan est marrante… elle veut que Porter reprenne l’université, et avec quel argent ? Elle n’a aucun sens des réalités la pauvre Susan. Bref, cette intrigue me déplaît, et les cours d’accouchement c’est tout simplement ultra nul à souhait. Au final, ce nouvel épisode de Desperate Housewives était teinté de nostalgie avec quelques bons éléments mais aussi de très mauvais. Je ne retiens que le bon et vais tenter d’oublier les très mauvais choix. Aller, il ne reste qu’une semaine avant de voir la fin de la série et je redoute déjà tellement se moment. Je suis encore ému, en avance. Le changement, c’est la semaine prochaine, mais au fond, je ne veux pas de ce changement.

Note : 5/10. En bref, un épisode en demi-teinte, doux amère, et arqué de facilités. Dommage.


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